Aujourd'hui, on ne peut pas exiger de l'APC de prendre en charge l'éclairage public, la collecte des ordures ou de réaliser des espaces verts. Les projets de développement dans la wilaya de Blida ont été couronnés de succès durant l'année 2016. L'arrivée d'Abdelkader Bouazghi à la tête de l'exécutif a provoqué une métamorphose dans la wilaya. En une année, plusieurs projets inachevés depuis plus de 20 ans, ont pu être relancés, comme celui du nouveau siège de l'APC de Blida. Quatre dossiers ont été la priorité du wali durant l'année écoulée. L'achèvement des projets en souffrance, la réhabilitation du service public, l'investissement et l'amélioration du secteur de l'environnement. C'est à travers ce dernier dossier que Blida a retrouvé ses couleurs verdoyantes, ses roses et son jasmin. C'est ainsi que 3 établissements public à caractère industriel et commercial ont été créés par la wilaya, EPIC, Enara (éclairage public), Hadaik (espaces vert) et Nadafa (collecte des déchets ménagers). Ces établissements qui ont un impact direct sur l'amélioration du cadre de vie du citoyen, emploient plus de 2000 travailleurs. "Il faut passer à une gestion moderne comme se fait ailleurs dans des pays développés. Aujourd'hui, on ne peut pas exiger de l'APC de prendre en charge l'éclairage public, la collecte des ordures ou de réaliser des espaces verts. Nous n'avons pas encore atteint l'objectif voulu, mais 2017 sera l'année où ces EPICS vont pouvoir s'imposer sur le terrain avec professionnalisme", a déclaré Abdelkader Bouazghi en estimant que la wilaya sera celle qui respecte le mieux l'environnement au niveau national. Pour ce qui est de la réhabilitation du service public, le wali a indiqué que cette opération a consommé un important budget pour redonner un autre visage aux APC, daïras et directions. Pour le wali, "il faut d'abord commencer par balayer devant chez soit avant d'exiger des autres de le faire". C'est ainsi que la majorité de ces structures a fait peau neuve. Plus de 2000 dossiers d'investissement en souffrance Les dossiers d'investissement se sont accumulés pour atteindre le nombre de plus de 2000 qui attendent depuis des années des assiettes foncières pour leur concrétisation. Mais la rareté du foncier dans cette région à vocation agricole a freiné les investissements. Selon le wali, des propositions ont été faites au gouvernement pour dégager plus de 500 ha afin de répondre à certains investisseurs dont les projets passent en priorité. "Il n'y aura pas de développement sans l'entreprise économique. En 2016, nous avons répondu favorablement à certains investisseurs qui commencent déjà à réaliser leurs projets. Mais leur nombre est infime devant le nombre de dossiers en attente", a lancé Abdelkader Bouazghi pour qui le dossier de l'investissement est une priorité. Evoquant le dossier de l'achèvement des projets en souffrance, le wali explique que plusieurs milliards de dinars ont été récupérés de projets inscrits dans des budgets de communes ou de wilaya et qui n'ont pas été lancés pour de multiples raisons. Selon lui, tout cet argent a été utilisé dans de nouveaux projets plus utiles et profitables aux citoyens. Enfin, pour ce qui est du problème du logement, le wali rassure les souscripteurs de l'AADL 2001 (3500 souscripteurs qui s'inquiètent et s'impatientent) retenus dans la nouvelle ville de Bouinan. Selon lui, les relations avec le ministère de l'Habitat ont permis de dégager un total de 13 500 logements pour les souscripteurs de l'AADL 2001 et d'autres seront lancés, comme le programme des 7000 logements AADL de Sidi Serhane. K. FAWZI