En prévision de sa conférence nationale des élus, les 26, 27 et 28 janvier à Boumerdès, la fédération du FFS de Béjaïa a organisé, hier, à la maison de la culture Taos-Amrouche, la rencontre "préparatoire" de ses élus locaux, animée par trois membres de la direction nationale, N. Abdoune, Mme Ichalamene et C. Bouaïche. "Il s'agit de contribuer ensemble, dans la perspective de la tenue de la conférence nationale de nos élus par vos propositions et de présenter le bilan de nos élus", a déclaré en substance M. Abdoune, président de la commission chargée de la préparation de ce rendez-vous des élus. Aussi, précise-t-il, c'est l'occasion d'adopter une stratégie électorale et de tracer des perspectives politiques avant de faire part aux élus présents des thèmes retenus pour cette conférence nationale. "La campagne électorale est une occasion pour le parti de mobiliser la société civile autour de la reconstruction du consensus national et d'en profiter pour créer une dynamique citoyenne pour un changement pacifique du système", ajoute-t-il. Mme Ichalamene a, de son côté, invité les élus à se référer aux résolutions du parti. Le chef du groupe parlementaire, Chafaâ Bouaïche, a regretté que plusieurs élus locaux soient absents. "Il n'y a pas la moitié de nos élus qui sont venus. Si c'était le wali ou l'administration qui les avait appelés, ils auraient répondu présent malgré le mauvais temps", a-t-il soutenu par dépit. Toutefois, il reconnaît qu'il y a une part de responsabilité du parti. Sur les derniers événements qui ont secoué la région, M. Bouaïche soutient qu'"il doit y avoir plus de mobilisation et de vigilance". Il n'a pas manqué, par ailleurs, de répliquer à D. Zenati, qui accusait des affairistes de prendre en otage le FFS. "Nous n'avons aucun affairiste au sein de notre parti. C'est lui l'affairiste", répond Bouaïche, l'accusant à son tour "d'avoir fait disparaître le MCB". L. OUBIRA