Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a appelé, hier, les étudiants à la vigilance, l'Algérie étant "visée de toutes parts notamment à l'approche des échéances électorales". Le ministre, qui a donné le coup d'envoi de l'opération d'autoévaluation à l'université d'Alger 1 Youcef-Benkhedda, a affirmé qu'il y a des personnes qui tentent de manipuler les étudiants, en témoignent ces mouvements concomitants survenus dans différents campus universitaires. Il a appelé ces derniers à la vigilance, leur indiquant que "l'Algérie traversait une situation sensible et était visée de toute part". "N'oubliez pas que nous sommes à l'approche d'échéances électorales, et en de telles occasions, beaucoup agissent tant à l'intérieur qu'à l'extérieur", a-t-il souligné. M. Hadjar a estimé que le mouvement des étudiants "n'était pas innocent" et que "la majorité de leurs revendications, même si elles semblent parfois logiques, ne sont pas saines pour autant", à l'instar, a-t-il dit, des revendications des étudiants en pharmacie et en chirurgie dentaire, réitérant son appel à la vigilance. Il a souligné que ceux qui visent à déstabiliser l'Algérie cherchent en fait "un quelconque prétexte pour semer le trouble". Il a précisé que ces parties "manipulent les étudiants, croyant que ce qui est appelé le printemps arabe est toujours d'actualité". "Malheureusement pour eux, le peuple algérien a tiré les enseignements de la tragédie que nous avons vécue", a-t-il soutenu, précisant que "ces parties nourrissent beaucoup de haine pour l'Algérie". M. Hadjar a affirmé que la loi de finances qui est visée n'a pas touché l'aspect social, les prix des produits de base étant restés les mêmes. APS