Le court-métrage Denya du jeune réalisateur Haythem Ameur représentera l'Algérie à la 12e édition du Mobile Film Festival de Paris. D'une durée de 60 secondes, la trame du film se déroule dans la vieille ville de Mostaganem, à Tobana. À travers son personnage principal campé par Noredine Berraho, le réalisateur dépeint les différents tracas et obstacles que traverse l'homme dans la vie, "denya". À rappeler que Haythem Ameur est le seul Algérien à participer à cet événement cinématographique. Le Mobile Festival Film a été créé en 2005 par Bruno Smadja, est-il mentionné sur le site du festival. Cette manifestation a pour objectif depuis douze ans de faire découvrir, soutenir, promouvoir et accompagner les réalisateurs d'aujourd'hui. Les candidats doivent réaliser leurs œuvres avec un smartphone. D'ailleurs, la devise du festival est "1 Mobile, 1 Minute, 1 Film", soutenu par divers sponsors. Deux grands prix sont attribués chaque année. Le premier concerne le "Grand prix France", et le deuxième "Grand prix International", et les deux récompenses sont d'une valeur de 15 000 €. Cette somme permettra aux lauréats de réaliser un court métrage avec des moyens plus professionnels, avec l'aide d'un producteur. Pour cette édition, 51 films (25 français et 26 internationaux issus de 18 pays) sont en course. Concernant la thématique, les réalisateurs sont libres dans leurs créations. À cet effet, le festival est marqué par une grande diversité dans les sujets, notamment la migration, la situation de la femme... La clôture du festival aura lieu le 28 février lors d'une cérémonie de remise des prix à Paris, en présence de l'ensemble du jury. M. Salah