Quelque 10 000 nouvelles places pédagogiques sont proposées à Alger, par la formation professionnelle, pour la 2e session de février 2017. L'annonce a été faite avant-hier par le directeur de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya d'Alger, Zegnoun Ahmed, cité par l'APS. Ce dernier a également révélé que de nouvelles spécialités sont disponibles pour doter le secteur économique d'une main d'œuvre "qualifiée". M. Zegnoun a en outre déclaré que sa structure œuvre à encourager les jeunes n'ayant pas pu poursuivre leur scolarité à rejoindre les centres et instituts de la wilaya, afin de bénéficier d'une qualification professionnelle. Les inscriptions pour la session de février ont débuté le 2 janvier dernier et vont se poursuivre jusqu'au 18 février. Après cela, soit du 19 au 21 février, place aux opérations de sélection et d'orientation des candidats, qui seront suivies, le 22 février, par l'annonce des résultats. Prévue le 26 février 2017, la rentrée officielle pour les nouveaux stagiaires sera prolongée de quelques jours, pour permettre à tous les jeunes inscrits de rejoindre leur établissement de formation. Cette session verra la présence de 40 jeunes qui, sur instruction du wali d'Alger, bénéficieront d'une formation de technicien supérieur en restauration du vieux bâti. Pour ce qui est de la nouvelle carte de formation professionnelle, élaborée fin avril - début mai 2016, elle est en vigueur au niveau national, depuis la rentrée de septembre 2017, et repose sur "la formation spécialisée" pour offrir "plus d'opportunités en matière d'employabilité". Concernant les spécialités, M. Zegnoun a signalé que la nomenclature compte 440 spécialités qui sont renouvelées par le réseau de gestion pédagogique, pour bien coller aux besoins du marché du travail. D'après lui, près de 65% des stages sont proposés en "apprentissage", un mode de formation qui a donné des résultats "très satisfaisants" et "très positifs". Il s'agit, dira-t-il, d'une "adaptation de la formation professionnelle au secteur de l'emploi", intégrant cette fois des activités de formation, classées "prioritaires" par le gouvernement, à savoir l'industrie, le bâtiment, les travaux publics, l'agriculture, l'hôtellerie et le tourisme. Selon le responsable, 40 000 et 45 000 stagiaires sont dans le secteur de la formation et de l'apprentissage professionnels, au niveau de la capitale : ils sont répartis à travers 10 instituts, 48 centres de formation et 9 antennes supplémentaires, encadrés par 1 800 enseignants. La wilaya d'Alger, wilaya pilote en matière d'apprentissage dans des entreprises, dispose de 2 centres d'excellence, premiers du genre au niveau national, qui sont : l'Institut national de l'électronique et des énergies renouvelables à Sbaat (Rouïba), en partenariat avec une entreprise étrangère; et l'Institut national du bâtiment à El-Harrach, en partenariat avec l'entreprise publique Cosider. La direction de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya d'Alger table également sur l'ouverture prochaine d'un Institut national des technologies de l'information et de la communication (TIC) à Bousmaïl (Tipasa), inscrit dans le cadre du plan national de formation professionnelle (Horizon 2030). H. Ameyar