Aïn Bessam : Protestation et interrogations Les habitants de la commune de Aïn Bessam (30 km au sud-ouest de Bouira) ont protesté, avant-hier, devant le siège de leur APC, afin de réclamer leur part de développement. Selon les protestataires, rien n'a été fait en matière de développement pour la commune, tout en accusant l'actuelle équipe municipale de "défaillance". Parmi leurs principales revendications, l'on citera l'aménagement urbain de la ville, l'éclairage public et le ramassage des ordures lequel serait inopérant. Au-delà de l'action de protestation, une question relativement simple se pose d'elle-même : pourquoi maintenant ? Ces citoyens, faut-il le souligner, n'ont quasiment pas remis en cause la gestion de leur APC depuis son élection en 2012. De plus, l'actuel P/APC a déjà fait savoir qu'il ne briguerait pas un second mandat. Selon certaines sources, cette protestation aurait été "téléguidée" par les opposants du P/APC qui souhaiterait se porter candidat aux élections législatives. R. B. Insalubrité à Lakhdaria (Bouira) : L'ultimatum du wali à l'APC Ni les campagnes de nettoyage, entamées par les services de la wilaya, ni le volontariat des citoyens n'ont apporté le moindre changement à la commune de Lakhdaria (45 km à l'ouest de Bouira). Les services communaux ont montré leurs limites face à la gestion des déchets ménagers. D'ailleurs, le wali de Bouira a récemment posé un ultimatum aux services de l'APC. "Soit vous faites votre travail convenablement, soit on fait appel à Ennadhif (entreprise de nettoyage, ndlr). Une chose est certaine, la situation ne peut demeurer ainsi", a-t-il averti. Il est vrai que cette municipalité est loin d'être un modèle en matière d'hygiène publique. Pour s'en convaincre, il suffit d'un petit tour à travers les différents quartiers du centre-ville. Ainsi, dans les principales artères de la ville, notamment les boulevards Oukil et Lakhdar Zadek Ali, les détritus règnent en maîtres des lieux. Les décharges sauvages sont répandues un peu partout, les bennes à ordures débordent de toutes parts, les déchets ménagers pourrissent au soleil, etc. Cette insalubrité ambiante engendre des odeurs fétides et nauséabondes. Aussi, nombre de citoyens ont dénoncé une prolifération inquiétante d'insectes, de rongeurs et autres bestioles. R. B. Pour contenir les crues d'Oued et les inondations : Bouira : une enveloppe de 2,5 milliards de dinars dégagée n Treize centres urbains de la wilaya de Bouira ont bénéficié d'une enveloppe financière d'une valeur de 251 milliards de centimes pour la réalisation d'ouvrages qui pourront les protéger d'éventuelles inondations qui pourraient survenir en ces temps d'intempéries. Les 13 villes concernées par cet apport financier sont Aïn Lâaloui, Aïn Hdjar, Bir Ghbalou, Aomar, El-Hachimia, Sour El-Ghozlane, Bechloul, Maâmoura, Dirah, Bordj Okhris, Kadiria, Lakhdaria et Bouira. Notons que l'année dernière, oued Dirah, qui traverse la commune de Hadjra Zerga, au sud de la wilaya de Bouira, avait emporté des vies humaines. L'année d'avant, un oued en crue a emporté 3 personnes (un directeur d'école et 2 écolières) au village d'Ighrem (commune d'Ahnif, 60 km à l'est de Bouira). Il est question également de l'inquiétude que suscite oued Soummam, qui a vu la montée du niveau de son cours d'eau, se répandre sur la RN 26, aux limites de la wilaya de Bouira. Les services de la direction des ressources en eau (DRE) ont assuré qu'ils ont procédé à la pose de 450 000 m3 de gabions dans les oueds Isser, Zaiane, Maâmoura, Djemâa, Sahel, El-Hakimia, Belhmahim et Edhous, afin de contenir tout éventuel débordement. F. H. LAKHDARIA : 5 à 10 ans de prison ferme pour 4 narcotrafiquants Le tribunal de Lakhdaria a condamné avant-hier quatre narcotrafiquants à des peines de 5 à 10 ans de prison ferme et des amendes allant de 2 à 5 millions de DA. Ainsi, la chambre criminelle de cette instance judiciaire a reconnu coupables les mis en cause de trafic, recel de drogue et faux et usage de faux. Les faits de cette affaire remontent à juin 2016, où les services de la Gendarmerie nationale de Kadiria avaient intercepté deux dealers notoires. Ces derniers finiront par "balancer" leurs complices. De fil en aiguille, les services de sécurité s'apercevront qu'ils ont affaire à un véritable réseau de trafic de stupéfiants. Après plusieurs semaines d'enquête, les éléments de la Gendarmerie nationale parviendront à démanteler ce réseau, composé de huit personnes et, par la même occasion, à saisir 10 kg de kif traité et 20 g de cocaïne pure. Il y a lieu de souligner que les autres suspects ont été acquittés par la même instance. R. B.