"Une solution va être trouvée aux souscripteurs LSP (logement social participatif) qui n'ont pas encore reçu leur logement en les transférant vers la formule de la location-vente ou en recherchant d'autres options financières", a déclaré, jeudi, Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Ville et ministre du Commerce par intérim devant le Sénat, surprenant ainsi une partie des Algériens en attente de leur logement depuis de longues années. "Cette formule (LSP) qui a montré ses limites a été abandonnée dès le lancement de la formule des logements de l'AADL, mais il reste 9 000 logements litigieux auxquels nous tentons de trouver des solutions", a précisé le ministre expliquant que "les souscripteurs à cette formule dont les projets n'ont pas démarré ont été transférés vers la formule des logements AADL, tandis que des options financières sont recherchées pour les projets confiés à des promoteurs immobiliers qui n'ont pas pu honorer leurs engagements". À ce propos, le ministre est allé droit au but notant que "le ministère de tutelle ne peut ni protéger les projets ni garantir les droits des souscripteurs inscrits auprès de promoteurs qui ne sont pas affiliés à la Caisse nationale du logement". Le contraire est aussi valable pour ces 9 000 souscripteurs sans que l'on connaisse les détails car de nombreuses questions demeurent sans réponses à ce propos. Quoi qu'il en soit, le ministre minimise l'ampleur de cette situation et estime que "les logements LSP à l'arrêt ne représentent qu'une infime proportion de la totalité des projets de logement dans le secteur". S'agissant des promoteurs, dont le nombre s'élève à 100 sur les 6 000, qui ont abandonné leurs projets faute de moyens ou pour toute autre raison, le ministre a indiqué que "leur agrément allait leur être retiré et qu'ils ne pourront plus réaliser de projets à l'avenir". Le ministre, à cet égard, a appelé "les entreprises nationales à renforcer leurs capacités pour prendre en charge les projets qui leur sont confiés", d'autant, a-t-il dit, que "le secteur n'exige des entreprises algériennes de réaliser qu'une moyenne de 500 logements par an pour pouvoir être intégrées dans la short-list des entreprises auxquelles sont confiés des projets contre 2 000 logements par an pour les entreprises étrangères". Quant à la clôture des dossiers AADL 2001 et 2002 au mois de mars, Tebboune a rétorqué : "C'est sûr et certain, le dossier sera définitivement clos en 2017." Pour ce qui est de la prise en charge des souscripteurs au programme AADL 2, il a précisé que "l'année (2017) n'en est qu'à ses débuts et il est précoce de se prononcer sur l'opération", affirmant, à ce propos, que "les dossiers seront traités d'une manière progressive". En ce qui concerne les propriétaires des logements de type F1, le ministre a rassuré quant au droit de cette catégorie de bénéficier des logements AADL, ou sociaux, affirmant à ce propos que "des directives ont déjà été promulguées depuis deux ans dans ce sens". Synthèse N. S./APS