Dans une déclaration à Liberté, le nouveau président de la Fédération algérienne de judo, Rachid Laras, se veut rassembleur pour son mandat à la tête de la FAJ. "Je pense que la première mission est de rassembler la famille du judo pour le bien de cette discipline qui jadis représentait très bien l'Algérie dans les différentes compétitions continentales ou mondiales. À mon avis, pour faire sortir le judo de son marasme, il faudra vraiment être unis. Il faut que tout le monde tire dans le même sens pour réussir quelque chose de bien. Voilà ma politique. En tous cas, depuis mon installation à la tête de la FAJ, je multiplie les rencontres avec les compétences du judo en Algérie (ancien athlètes, entraîneurs, experts...). Je compte énormément sur eux durant mon mandant. À vrai dire, chacun va apporter sa pierre à l'édifice", nous dira Laras, et d'ajouter : "C'est comme ça et pas autrement. Seul le travail payera ; on doit travailler pour redorer le blason du judo algérien, que ce soit au niveau africain ou au niveau mondial", souhaite le nouveau patron de la FAJ. En outre, et concernant la sélection nationale A, Laras nous a fait un constat amère : "Moi et mon bureau avons hérité d'une situation très délicate. Comme tout le monde le sait, cette année 2017 est une année charnière pour nous. Plusieurs échéances attendent l'équipe nationale, à commençer par le championnat d'Afrique le mois prochain au Madagascar, les Jeux Islamiques à Bako, les championnats du monde également, ceci pour dire qu'on n'a pas vraiment le temps, on doit se remettre au travail au plus vite. Surtout lorsqu'on sait qu'il n'y a eu point de stage pour l'EN depuis plusieurs mois, ajoutant à cela qu'il reste moins d'un mois du championnat d'Afrique. On ne prépare pas une compétition continentale en un mois. La semaine prochaine, il y aura la compétition du national, seuls les meilleurs athlètes seront convoqués en sélection pour représenter l'Algérie à Madagascar. Malgré tout ce retard dans la préparation, on se veut optimistes." Dans un autre registre, Rachid Laras nous a révélé qu'il a eu un entretien avec le DTN afin de tracer le plan de travail sur le court et le moyen terme. "Un grand chantier attend la FAJ durant ce mandant olympique. Je me suis réuni avec la DTN pour arrêter un plan de travail. J'ai plein de projets et je veux les concrétiser avec l'aide de tout le monde bien sûr. El-Hamdoullah, j'étais président de la ligue d'Alger pendant deux mandats, j'ai de bons rapports avec toute la famille du judo, donc je compte sur leur apport pour réussir ce projet- là", espère-t-il. Par ailleurs, le président de la Fédération algérienne de judo (FAJ) veut se pencher aussi la restructuration des clubs de judo en Algérie, car selon lui, "nos clubs ne sont pas bien structurés, et cela influe négativement sur les résultats de nos athlètes dans les différentes sélections nationales. Je pense que cet axe est très important, il faudra absolument l'aborder. Les athlètes ne travaillent pas assez dans leurs clubs. Un entraînement d'une durée d'heure et demie par jour ne peut pas permettre aux judokas de progresser, je pense que c'est ça qui fait la différence avec les grandes nations de judo", souligne Laras. S. M.