ANSEJ-MILA : 47 milliards de centimes de créances recouvrés Sur une masse monétaire de plus de 56 milliards de centimes insufflée dans des projets à titre de soutien à l'emploi de jeunes, l'antenne de l'Ansej de la wilaya de Mila a recouvré, jusque fin 2016, plus de 47 milliards. En effet, l'antenne de l'Ansej à Mila a pu récupérer près de 85% des créances retenues par ses partenaires. D'une masse monétaire de 56 milliards de centimes mobilisés dans le cadre de sa politique d'emploi de jeunes, cet organisme étatique a recouvré plus de 47 milliards, soit 85% de ses créances, a-t-on appris. Selon notre source, l'année 2016 a été celle où l'Ansej a récupéré le plus de créances. "Durant l'année passée, on a engrangé plus de 14 milliards de centimes en matière de recouvrement des crédits." Il est mentionné, de même source, que 75% des projets financés sont viables. S'agissant des domaines les plus embrassés par les bénéficiaires des crédits de l'Ansej, on retrouve l'agriculture, avec 1237 projets, les services 2603 projets et les transports avec 1857 projets. Au total, l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes a financé, depuis sa création en 1999, 7712 projets. On souligne, par ailleurs, que 25% des projets financés par Ansej n'ont pu se maintenir faute d'accompagnement ou d'une gestion efficace de la part des promoteurs. KAMEL B. GUELMA : Square Seridi-Mostefa, un dépotoir à ciel ouvert Patrimoine de la région, le square Séridi-Mostefa implanté au centre-ville, est le passage obligé des citoyens qui prennent plaisir à admirer les vestiges romains, les arbres d'essences diverses, la verdure et les carrés de fleurs. Certains préféraient s'asseoir sur les bancs publics pour se reposer alors que des enfants gambadaient allègrement le long des allées. Au fil des ans, ce square périclitait faute d'entretien de la part des ouvriers communaux qui, dans un passé récent, s'échinaient à veiller au grain à la grande satisfaction des promeneurs. Des citoyens déplorent l'état d'abandon de ce jardin public et l'un d'eux déclare à Liberté : "Des tonnes d'immondices sont entassées depuis des semaines à maints endroits, car le camion-benne ne vient pas pour des raisons inexpliquées ! Des odeurs nauséabondes incommodent les environs et nos élus locaux sont aux abonnés absents ! Est-il concevable de tolérer ce laisser-aller qui pénalise l'environnement ?" Par ailleurs, faute de vespasiennes et de toilettes publiques, des énergumènes ne se gênent pas de se soulager derrière les arbres et particulièrement un vestige romain! Les familles ne fréquentent plus cet espace pour des raisons évidentes, et c'est dommage ! Un appel pressant est lancé aux locataires de l'hôtel de ville aux fins de réagir et de répondre aux légitimes attentes de leurs administrés. Hamid BAALI