Ils sont des dizaines de citoyens, travailleurs et étudiants à prendre les dessertes en direction de ces villes, mais qui, souvent, n'arrivent pas à destination à l'heure, faute de départ de véhicules de transport en commun avant 6h du matin. Le transport en commun en direction de la capitale et de la Mitidja ne semble pas avoir trouvé de solution pour les usagers qui empruntent les lignes menant de Médéa vers les villes de Blida et d'Alger. Ils sont des dizaines de citoyens, travailleurs et étudiants, à prendre les dessertes en direction de ces villes, mais qui, souvent, n'arrivent pas à destination à l'heure, faute de départ de véhicules de transport en commun avant 6h du matin. En dépit des réclamations de citoyens et voyageurs qui se rendent vers Blida, le premier véhicule de transport ne s'ébranle de la gare routière de Médéa qu'à 6h30, ne laissant pas de temps aux usagers pour arriver à l'heure, notamment ceux qui prennent le train pour rallier la capitale. Mais le problème, c'est ce comportement des propriétaires de bus de transport qui empêchent les autres véhicules assurant des dessertes Berrouaghia-Blida et Ksar El Boukhari-Blida via Médéa de prendre des voyageurs. Et comble de l'ignominie, ces propriétaires vont jusqu'à demander aux voyageurs présents sur les quais de ne pas prendre les autres bus et d'attendre le démarrage de leurs bus qui ne quittent pas les lieux avant 6h30. Dans un excès de colère, un usager des transports ne trouvera d'autre mot pour caractériser leur outrecuidance que de les traiter d'égoïstes qui ne pensent qu'à leurs intérêts alors qu'ils peuvent bien faire partir leurs véhicules plus tôt. "Pourquoi interdisent-ils aux autres de travailler s'ils n'ont pas, eux, envie de travailler et de rendre service à ceux qui doivent partir tôt pour ne pas arriver en retard à leur travail ?" En outre, les bus de transport urbain sont presque rares après 17h dans les quais de la gare routière, hormis celui de l'entreprise publique Etum qui maintient le service jusqu'à 18h avec une rotation espacée qui prend plusieurs minutes d'attente à l'usager pour rentrer chez lui. À ce propos, pourquoi n'oblige-t-on pas les autres transporteurs privés à continuer le service au même titre que l'entreprise Etum, alors qu'ils exploitent les lignes les plus fréquentées, qui sont aussi les plus rentables ? M. EL BEY