Le ministre de l'Energie a reçu hier une délégation britannique conduite par le Lord-maire de la City de Londres, Andrew Parmley. Au cours de cette entrevue ont été abordées les opportunités d'affaires et d'investissement entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, indique un communiqué du ministère de l'Energie, cité par l'APS. Le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a, au cours de cette rencontre, présenté les projets de partenariat qui peuvent être conclus dans le domaine des énergies renouvelables. Le premier responsable du secteur a invité les compagnies, investisseurs et institutions financières à s'intéresser à l'appel aux investisseurs pour le projet 4 035 MW en solaire photovoltaïque qui sera réalisé en trois lots de 1 350 MW, indique le communiqué. Le texte rappelle que ce projet est conditionné par la mise en œuvre d'un volet industriel de fabrication locale dans la même filière. "Ce projet sera suivi par un autre tout aussi important en énergie éolienne", a indiqué le ministre de l'Energie. La conjugaison de ces deux projets représente, selon lui, un véritable vecteur de développement socioéconomique et une opportunité sans précédent pour entrevoir des opportunités d'affaires et d'investissement dans le continent africain. Après avoir présenté un aperçu général de la politique énergétique du pays et des opportunités dans l'amont pétrolier et gazier ainsi que dans le domaine de la pétrochimie, Noureddine Boutarfa a affiché la volonté de l'Algérie d'œuvrer davantage pour mieux valoriser ses ressources en hydrocarbures, pour explorer et exploiter ses richesses gazières et pétrolières. Le Lord-maire de la City de Londres, quant à lui, a fait part de la volonté des autorités britanniques de développer le courant d'affaires avec l'Algérie qui fait partie de leurs priorités en Afrique. Il a informé la partie algérienne des possibilités de financements verts que la City de Londres peut réunir et mettre à la disposition de projets à réaliser en Algérie. Ainsi, l'Algérie est en train de multiplier ses appels du pied aux investisseurs américains et européens pour soumissionner à l'appel d'offres de 4 035 MW qui représente une étape importante dans l'accélération du programme de développement des énergies renouvelables dont le solaire photovoltaïque constitue la part du lion. Ce marché suscite l'intérêt de plusieurs pays occidentaux qui veulent s'impliquer dans cette démarche de promotion des énergies vertes en Algérie. Mais nos gouvernants sauront-ils jouer de cette concurrence pour atteindre les objectifs d'un kWh moins coûteux et d'un véritable transfert technologique ? K. R.