Les revendications des algériens ne sont pas (plus !) portées par les partis politiques ! Qu'à cela ne tienne, plusieurs étudiants se proposent comme alternative. A défaut d'activités partisanes, ou d'adhésion à des programmes politiques invisibles et incolores, ces jeunes veulent dépasser le stade des lamentations. La Rédaction Numérique, dans sa démarche citoyenne habituelle, surtout depuis le lancement de l'édition hebdomadaire #LibertéVENDREDI, s'est voulue encore une fois comme le cénacle de ces étudiants avides d'espaces. Les législatives du 4 mai prochain sont, selon eux, une occasion de démontrer que les formes (et forces) de protestation ne peuvent pas se restreindre à des hurlements dont l'effet est plus sonore qu'autre chose, ou à des prises d'otages (sous différentes formes) d'autres personnes, ou encore à bloquer des routes (et les victimes c'est toujours le citoyen lambda). Le constat fait sur les différents problèmes de la société algérienne est régulièrement établi depuis des lustres. Les étudiants proposent des solutions. Celles énoncées dans l'édition #LibertéVENDREDI de ce 21 avril ne sont que des bribes. Le club estudiantin de l'ENP (Ecole Nationale Polytechnique), le CAP, (partenaire de la Rédaction Numérique de "Liberté") a donné sa « version ». C'est sous la forme d'une vidéo (réalisée pour la Rédaction Numérique de « Liberté »), que plusieurs étudiants ont entonné un « Si j'étais député ». Extrait de la vidéo du CAP(ENP) Les images sonores montées par l'équipe du CAP affichent d'emblée cette soif d'expression. Elles montrent surtout cette avidité de participer à un projet national global pour changer les choses dans le pays. L'un des intervenants donnera le ton. Mettant de côté le très usité "David contre Goliath", sa métaphore sur l'aiguille et le ballon, devrait faire méditer. Lire l'article de "Liberté" en cliquant ICI De son côté le club estudiantin de HEC (ex-INC), Soleil, (partenaire de la Rédaction Numérique de "Liberté") a abordé d'autres angles de cette période électorale. Les quatre articles de cette édition se veulent plus comme une explication du désintérêt des jeunes de la chose politique. Mais ils tiennent à préciser que c'est surtout le paysage algérien qui les fait fuir. Ces étudiants indiquent, entre autres, qu'ils ne se sentent pas représentés par ces "élus", que les candidats ne pensent qu'à leurs intérêts, et se demandent pourquoi "ailleurs" c'est mieux. C'est que les jeunes rédacteurs ne cachent pas leu intérêt pour la politique, et qu'ils ont envie de participer à l'édifice du pays. Ils demandent juste qu'on les respecte, en leur donnant de l'importance. Ne représentent-ils pas plus de 1,6 millions de personnes! Une force non reconnue par ces députés non représentatifs, non exploitée par les responsables du pays, et surtout méconnue par les étudiants eux mêmes. Les articles de Soleil HEC de l'édition #LibertéVENDREDI du 21 avril 2017: Pourquoi est-ce si important de voter...sauf en Algérie! Le jeune qui ne votera pas, risque de ne plus voter après «Mais pourquoi ce n'est pas comme ça chez nous! » L'avenir du pays en question... Salim KOUDIL @SalimKoudil