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Pourquoi les Algériens ignorent la campagne
ils montrent peu d'engouement pour l'échéance du 4 mai
Publié dans Liberté le 23 - 04 - 2017

Les élections ne sont plus perçues par la majorité des citoyens comme "un moyen de changement politique" ou comme un "instrument pour une alternance au pouvoir".
L'une des raisons expliquant l'indifférence populaire vis-à-vis de la campagne électorale, voire du scrutin du 4 mai prochain, est que la vie politique ne mobilise plus les foules comme avant. L'on enregistre un certain recul des partis politiques en terme de mobilisation des citoyens, dû aux restrictions des libertés publiques et la fermeture du champ politique par le pouvoir central.
Le sociologue, Nacer Djabi, avoue dans ce sens, que le taux d'adhésion aux formations politiques ne dépasse pas les 2% de l'ensemble de la population. Ce qui constitue, selon lui, un argument valable de cette aversion généralisée pour la chose politique. Le professeur Djabi avoue que, "traditionnellement, le tiers des personnes en âge de voter refuse d'effectuer cet acte citoyen".
C'est une frange du peuple qui se désintéresse entièrement de la politique. Un choix personnel. Il s'agit surtout des jeunes qui, par cette attitude, affichent un mode de contestation personnelle. D'autres citoyens expriment à travers leur refus d'aller voter, une position, un acte politique, indique le Pr Djabi.
Ils affirment par exemple, précise-t-il, qu'ils sont contre ces élections, s'opposent au système politique, au mode du scrutin, aux participants... Pour ce type de "boycotteurs", le Pr Djabi cite l'exemple de la Kabylie qui, depuis plusieurs années, enregistre les taux de participation les plus faibles à l'échelle nationale.
À ceux-là, le sociologue ajoute les habitants des grandes villes, les citadins, les couches moyennes qui ne s'intéressent pas aux élections.
Certaines personnes restent convaincues que le vote n'apportera rien de nouveau. D'où leur répulsion à donner leur voix pour tel ou tel candidat. "Le scrutin n'est plus un moyen de changement politique. Ce n'est plus un instrument pour une alternance au pouvoir", déclarent d'autres.
L'on recense de ce fait une rupture irrémédiable de la confiance entre les initiateurs des joutes électorales et des votants, échaudés par les élections précédentes entachées
d'irrégularités et loin d'être propres, transparentes et honnêtes, comme promis à chaque fois par le gouvernement. Pis encore, ils sont persuadés que les jeux sont déjà faits et que ceux qui remporteront les élections sont connus d'avance.
M. Djabi évoque aussi une "méfiance" envers le vote d'autant plus que la situation sociale difficile de ces gens ne les incite pas à y prendre part.
Le chômage, le logement, le manque d'infrastructures, l'enclavement, la pauvreté,... sont autant de paramètres qui dissuadent les citoyens à être au rendez-vous électoral. Toutefois, d'autres citoyens, quand bien même ces contraintes levées, ne jugent pas utile de se rendre aux urnes le jour "j", relève notre interlocuteur qui soutient que les "conditions socio-économiques ne déterminent pas, à elles seules, le taux de participation ou n'expliquent pas l'adhésion populaire ou non à un vote".
Cependant, "si l'on fait une analyse plus fine, l'on constate que ceux qui votent le plus souvent, sont les personnes âgées et les résidents des zones rurales", affirme l'universitaire qui appuie ses dires par la présence des vieux, des ruraux aux meetings et autres activités des partis et de leurs représentants.
Nacer Djabi pense, en conclusion, que "participer aux consultations électorales reste un phénomène complexe et difficile à expliquer. Car, il n'y a pas qu'un seul facteur explicatif, il y en a plusieurs...".
B. K.


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