Il faisait chanter sa collègue : Un cybercriminel écroué à Skikda Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, les services de la Sûreté de wilaya de Skikda ont arrêté un individu de 24 ans qui faisait chanter une jeune fille via les réseaux sociaux. La victime âgée de 23 ans a déposé une plainte contre X où elle affirme qu'un individu la menaçait de publier ses photos "indécentes" sur Facebook. Selon la police, la cellule spécialisée dans la cybercriminalité qui a lancé une enquête a découvert que le suspect publiait de temps à autre des photos de la victime pour l'inciter à le rencontrer et à répondre à ses bas instincts. Elle réussira ensuite à l'identifier et l'arrêter au niveau du centre-ville. Les investigations ont révélé que le suspect était un collègue de la victime qui a profité d'un moment d'inattention alors que le téléphone de la fille pour télécharger ses photos sur son propre téléphone portable. Le mis en cause a été présenté devant le magistrat instructeur près le tribunal de Skikda pour atteinte à la vie privée d'autrui en publiant des photos sans le consentement et l'autorisation de l'intéressée, menaces écrites accompagnées de dénigrement, publications de photos, atteinte à la pudeur sur les réseaux sociaux, insulte et diffamation. Il a été placé en détention provisoire. A. BOUKARINE Habitat rural à Béni Fouda (SETIF) : Attribution de 100 lots de terrain Pas moins de 100 lots de terrain ont été attribués par les autorités locales de la commune de Béni Fouda au nord-est de Sétif, dans le cadre de l'habitat rural. "Ces terrains sont destinés aux bénéficiaires de logement rural de 2010 qui sont confrontés au problème de manque d'assiette foncière. Les décisions ont été attribuées et les bénéficiaires peuvent démarrer les travaux à Chirhoum, deuxième agglomération après le chef-lieu", dira le P/APC. Pour rappel, la commune de Béni Fouda compte, dans le quinquennat 2010-2014, pas moins de 148 bénéficiaires de logement rural bloqués à cause de l'absence du foncier constructible. Parmi les bénéficiaires figurent ceux du village de R'biba qui ont été freinés par l'existence du chantier de la cimenterie de Aïn Kébira et ceux d'Oued Safsaf interdits de construire des maisons à proximité du site archéologique du monument Mons. Il reste aujourd'hui quelques dizaines de bénéficiaires dans des villages comme El-Hasbia et El-Battah. A. LOUCIF