La formation d'une force militaire multinationale continue d'être au cœur des préoccupations des pays membres du G5-Sahel, mais aussi des pays voisins, à leur tête le Nigeria où sévit le groupe terroriste Boko Haram. "La mise en place de la Force multinationale dédiée à la sécurisation du Liptako Gourna" a été réclamée en effet par le chef de l'armée du Niger, le général Seïni Garba, à l'ouverture de cette réunion qui a eu lieu samedi à Niamey. La formation de cette force avait été promise en janvier dernier par les présidents du Niger, du Mali et du Burkina Faso, mais elle tarde à voir le jour en raison des moyens humains, financiers et logistiques qu'il faut mobiliser par ces pays qui n'en disposent pas et qui font face à de nombreux autres problèmes socioéconomiques depuis des années. "La sécurité ne cesse de se dégrader" au Sahel et les zones limitrophes "où on dénombre plus de victimes parmi les forces de défense et de sécurité", a déploré le militaire nigérien, a rapporté la presse malienne. Ce pourquoi "le gouvernement (nigérien) a besoin de la mobilisation optimale de tous ses acteurs", y compris la population, a affirmé le président du Niger, Mahamadou Issoufou. L. M.