L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse, organisée hier à l'université Bachir- El-Ibrahimi, par le recteur, en présence du directeur des œuvres universitaires et trois représentants des étudiants protestataires. Le mouvement de grève déclenché depuis quinze jours par les étudiants de l'université Bachir El Ibrahimi de la région de Ras El-Oued, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, devrait prendre fin hier. En effet, après des entretiens avec les responsables locaux dont le wali, le recteur et le directeur des œuvres universitaires, les étudiants protestataires ont décidé de geler leur grève. L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse, organisée avant-hier à l'université Bachir El Ibrahimi, par le recteur, en présence du directeur des œuvres universitaires et trois représentants des étudiants protestataires. Selon les représentants des grévistes, les étudiants et le premier responsable de l'université ont pu trouver un terrain d'entente. L'accord trouvé entre les deux parties est de revoir la carte du transport universitaire à travers toute la wilaya. Il a été convenu également d'offrir aux étudiants de ces localités le choix entre la résidence ou le transport dès la prochaine rentrée universitaire. Les membres du collectif ont tenu aussi à souligner que leur mouvement est purement estudiantin et défend les intérêts de l'étudiant. M. Abdelkrim Benyaiche, recteur de l'université, a confirmé l'accord et a rassuré les étudiants de la bonne marche de l'université sur tous les plans, notamment pédagogique. Concernant le dernier communiqué du Cnes, l'orateur n'a pas voulu le commenter, le qualifiant de "non-événement", tout en rappelant que certains enseignants veulent "pêcher en eau trouble." Pour ce qui est des agresseurs, le recteur a tenu à condamner les actes de violence dont ont fait l'objet des étudiants, le 10 mai dernier, par des étrangers à l'université et dénonce ce genre d'actions en annonçant que l'université a pris toutes les dispositions nécessaires. "La sécurité de nos étudiants est primordiale", ajoute-t-il. De son côté, le directeur des œuvres universitaires, dernièrement affecté à ce poste, insiste sur le fait que ces problèmes ont été hérités des anciennes gestions, mais qu'il a besoin d'un peu de temps pour assainir toutes les situations et redémarrer la prochaine rentrée dans de meilleures conditions. Selon le même responsable, pas moins de 10 300 étudiants bénéficient du transport universitaire (41 lignes dont 20 urbaines et 21 semi-urbaines) et de 7 500 chambres. Chabane BOUARISSA