«La Suède a abandonné ses charges contre Julian Assange et va révoquer son mandat d'arrêt», a annoncé Wikileaks sur son compte Twitter ce 19 mai (voir en dessous).
Une information confirmée par le parquet suédois dans un communiqué publié sur son site :
« La procureur Marianne Ny a décidé de classer sans suite l'enquête pour viol présumé contre Julian Assange » (capture écran du site du parquet suédois)
Pour première réaction, juste après cette annonce suédoise, Julian Assange s'est contenté de publier, sur son compte twitter, une photo de lui, tout souriant, et sans faire de commentaires. Toutefois, environ trois heures après, l'australien publie un tweet dans lequel il dénonce ce qu'il a vécu durant les 7 dernières années. «Détenu pendant sept ans sans charges pendant que mes enfants grandissaient et que mon nom était traîné dans la boue. Je ne pardonne pas et n'oublie pas» (capture d'écran du tweet rageur de Julian Assange)
Ainsi, même s'il est sorti vainqueur dans son bras de fer (qui dure depuis sept ans) avec la justice suédoise, Assange est loin d'être rassuré sur son avenir. La police britannique, citée par Reuters, a précisé que le cofondateur de Wikileaks serait arrêté s'il sortait de l'ambassade d'Equateur à Londres, où il vit réfugié depuis 2012. L'australien craint toujours des poursuites judiciaires des Etats Unis, où il pourrait risquer la peine capitale. Il lui est reproché la publication par Wikileaks en 2010 de 500.000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan, et 250.000 communications diplomatiques. Salim KOUDIL @SalimKoudil