Le ministre a souligné que le gouvernement mise sur ces structures spécialisées qu'il compte finaliser rapidement pour assurer une prise en charge des malades. En visite, hier, dans les wilayas de Sidi Bel-Abbès et de Tlemcen, Mokhtar Hazbellaoui, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a mis l'accent sur les travaux de réalisation des centres anti-cancer. Ainsi, il a souligné que "le centre anti-cancer de Sidi Bel-Abbès est achevé à 96%. Le matériel a été réceptionné et il est en train d'être validé. Donc, ils sont au stade de simulation, d'essais, et le premier malade sera probablement traité en septembre prochain", a déclaré le ministre, qui a visité successivement le CAC de Sidi Bel-Abbès et le nouvel hôpital de Tabia. Sur place, il s'est dit satisfait de la réalisation de ces nouvelles structures de santé, notamment le CAC, qui est au standard international. Il a indiqué que la réalisation de tous les CAC est une priorité pour le gouvernement et "nous nous attelons pour qu'ils soient fonctionnels d'ici à la fin de l'année en cours". Il ajoutera que "nous allons tout faire pour les viabiliser rapidement car la formation du personnel est également une chose essentielle. D'ailleurs, j'ai demandé aux responsables locaux de pouvoir autoriser toute formation qui leur semble utile pour habituer les équipes à l'utilisation de cette technologie de pointe qui est nouvelle pour au moins un accélérateur sur trois". De Sidi Bel-Abbès, le ministre s'est dirigé vers Tlemcen où, là aussi, il a pu s'enquérir de l'état d'avancement du CAC de Chetouane, qui a coûté 200 milliards de dinars, et qui accuse un retard d'environ quatre années sur les délais prévus. Mokhtar Hazbellaoui a annoncé que l'établissement sanitaire de 120 lits spécialisé dans la prise en charge des malades cancéreux des 13 wilayas de l'Ouest, inscrit en 2006 dans le planning des infrastructures sanitaires, devrait impérativement être opérationnel au plus tard le mois de septembre prochain, tout en procédant à l'achèvement des restes à réaliser, et ce, jusqu'au mois de juin 2018, au fur et à mesure de l'affectation des moyens financiers. Le ministre, qui a visité le bloc opératoire doté de deux accélérateurs (le 3e est en cours d'installation) et les différents pavillons dédiés aux services des consultations, de radiothérapie et de chimiothérapie, a engagé un dialogue avec les médecins, personnel administratif et gestionnaires du projet, déclarant que ce centre, qui couvre une superficie bâtie de 44 000 m2, devrait permettre, après sa mise en exploitation, de libérer les nombreux cancéreux des longs et coûteux déplacements vers d'autres structures sanitaires spécialisées. Or, il semble que les contraintes, auxquelles le bureau d'études est confronté, n'ont pu être levées à temps, et le chantier s'est ainsi éternisé malgré l'apport des 30 entreprises nationales et étrangères présentes sur le terrain. B. Abdelmadjid/A. Bousmaha