Si le recrutement est encore au point mort à la JSK qui s'est contentée jusque-là de faire signer le jeune défenseur de l'US Chaouia, Lyès Chetti, qui évolue en Division nationale amateur, puis les deux jeunes du cru Juba Oukaci, milieu de terrain, et Ahmed Mesbahi, un attaquant prometteur, qui ont signé, avant-hier, leurs premiers contrats professionnels d'une durée de 3 ans au profit du club kabyle, il n'en demeure pas moins que c'est le problème du staff technique qui polarise l'actualité sportive en Kabylie. Et pour cause, après que le président Hannachi eut annoncé, juste après le dernier match de la saison CRB-JSK, l'arrivée imminente d'un grand entraîneur qui sera éventuellement secondé par Rahmouni et Moussouni, les deux techniciens qui ont relevé un gros défi pour sauver le club kabyle du purgatoire ont aussitôt manifesté leur mécontentement tout en opposant leur veto, et Fawzi Moussouni a même crié à l'ingratitude et à la trahison. Certes, les deux hommes n'ont pas encore eu l'occasion de s'exprimer clairement sur cette affaire, puisqu'au lendemain même du dernier match de la saison joué au stade du 20-Août contre le CRB, ils se sont empressés à rallier les lieux saints de l'islam pour effectuer une omra, mais l'on croit savoir qu'ils refusent toujours de travailler sous les ordres d'un autre entraîneur et exigent même de s'occuper personnellement de l'opération de recrutement des nouveaux joueurs au cas où ils seraient maintenus par la direction du club pour diriger, une fois de plus, le gouvernail. Par ailleurs, on croit savoir qu'un groupe de supporters très influents aurait fait une descente musclée au siège de la JSK situé à la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou pour exiger le maintien du tandem Rahmouni-Moussouni et exercer ainsi une grosse pression sur la direction du club afin de renouveler un contrat de confiance aux deux anciens joueurs du club qui ont eu le grand mérite de venir au secours du club et éviter le scénario catastrophe engendré par le passage cauchemardesque du coach tunisien Sofiene Hidoussi. Et si le président Hannachi a déclaré ouvertement, la semaine dernière, que les supporters allaient être associés au... choix du nouvel entraîneur (un comble et une grande première dans les annales du club kabyle), il semble bien que les dirigeants du club kabyle, et à leur tête le président Hannachi, auraient fait marche arrière dans leur désir entêté de recruter coûte que coûte un nouvel entraîneur. Mohamed HAOUCHINE