Le marché pétrolier ne souffre pas de problème d'offres de brut, mais plutôt d'un manque de capacité de raffinage, a estimé hier à Alger le ministre algérien de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. “Il n'y a pas de problème d'offre, en pétrole, mais un problème de capacité de raffinage”, a dit le ministre à la presse en marge de l'ouverture des plis d'offres commerciales sur des blocs d'exploration en Algérie. Relevant que l'offre sur le marché est bonne, que le niveau des stocks a augmenté et que les prix ont baissé ces derniers jours, M. Khelil ne voit pas la nécessité d'augmenter une nouvelle fois la production de l'organisation de 500 000 barils par jour. “Pourquoi augmenter alors que l'offre est bonne et répond à la demande ? À quoi sert-il de mettre plus de pétrole sur le marché s'il n'y a pas de capacités additionnelles de raffinage ?” s'est-il interrogé. Quant à la hausse des prix, le ministre l'explique, notamment par la spéculation, en prédisant que les cours “vont encore baisser”.