Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation de Béjaïa (Cnapeste/Béjaïa) s'est réuni, récemment, pour faire une évaluation de "la situation qui prévaut en cette fin d'année scolaire au sein du secteur de l'éducation de la wilaya de Béjaïa". Dans une déclaration sanctionnant les travaux de sa rencontre, le Cnapeste de Béjaïa dresse un constat "affligeant" et adresse "une mise en garde aux responsables de l'académie". Le conseil du Cnapeste constate que "les revendications soulevées et cosignées dans les différents PV ne sont pas encore sérieusement prises en charge". Des revendications que le Cnapeste rappelle à la tutelle dans sa déclaration et qui se rapportent aux règlements "des situations administratives et financières, du dossier du logement et du dossier des postulants à la retraite qui n'ont pas encore connu leur total aboutissement". Sur un autre volet, le Cnapeste relève, toujours dans sa déclaration, "l'exclusion dont on fait l'objet les représentants des enseignants aux commissions paritaires avec un corollaire, la création et la suppression de postes en catimini, le retard et l'opacité dans l'établissement des cartes scolaires et administratives". Devant ce constat, le Cnapeste met en garde les responsables de l'académie "contre toute opération menée au pas de charge" afin de "ne pas cautionner une éventuelle mascarade", réitérant son exigence de "transparence". Une transparence, entend la déclaration du Cnapeste, dans le mouvement des enseignants et l'établissement des cartes scolaires. Tout en déclarant son soutien total aux représentants des enseignants aux commissions paritaires, le Cnapeste exige de la direction de l'éducation de la wilaya de Béjaïa de "donner satisfaction aux préalables formulés par des représentants en vue de procéder dans un cadre transparent et serein au mouvement des enseignants". Faute de quoi, il appellera les enseignants siégeant dans les commissions paritaires de se retirer et à "la direction de l'éducation de porter l'entière responsabilité de la situation actuelle et des lourdes menaces qui pèsent sur la rentrée scolaire 2017/2018". L. OUBIRA