Décidés, apparemment, à faire de cette saison la leur, les responsables des Vert et Blanc l'ASMO ont mis très tôt le bleu de chauffe. Le retour aux affaires de Larbi Oumamar, devenu entre-temps membre du bureau fédéral de la FAF avec la nomination de Kheireddine Zetchi, a, à ce sujet, boosté le club. Sans entraîneur depuis le baisser de rideau de la saison dernière et la fin de mission de Djamel Benchadli, El-Djamîya a fait de nouveau appel à Salem Laoufi. Connu au niveau local pour avoir été un entraîneur à succès dans les jeunes catégories de l'ASMO et du MCO, puis au niveau national en devenant l'assistant de Boualem Charef à l'USM El-Harrach, puis un redoutable détecteur de jeunes talents au profit du même club de la banlieue d'Alger où il a fait signer Baghdad Bounedjah et Hichem Belkaroui, entre autres, Laoufi est aussi et surtout le gendre du nouveau patron de l'ASMO, Larbi Oumamar. Le club de M'dina J'dida, qui a difficilement assuré son maintien en Ligue 2 la saison dernière et qui vise sans vraiment l'annoncer l'accession en Ligue 1, sera, du reste, l'une des toutes premières formations du pays à reprendre le travail collectif puisque la reprise des entraînements est prévue cet après-midi au stade Habib-Bouakeul. Sur le marché estival des transferts, son entraîneur-manager Salem Laoufi s'est déjà montré très actif. Cinq éléments se sont déjà engagés en faveur de l'ASMO. Benhammou et Benmerah (ex-SA Mohammadia), Amirouche (ex-GC Mascara), Nehari et Atti (ex-SC Médioni) ont ainsi signé leurs contrats respectifs de 2 ans et empoché une avance sur salaire, grâce en grande partie, au remboursement de Abdelmalek Ziaya, de 420 millions de centimes à la direction de l'ASMO, représentant 3 mensualités, en contrepartie d'un bon de sortie. Ayant comme adjoint Hadj Merine, qui a déjà une sacrée expérience à ce poste puisqu'il a assisté tous les coaches qui se sont succédé sur le banc asémiste ces dernières années, Salem Laoufi n'a, cependant, pas encore dessiné les contours définitifs de son effectif, plusieurs éléments devant être incessamment mis à l'essai. Rachid BELARBI