Les tracasseries et les atermoiements au poste frontalier d'Oum Tboul n'est qu'un mauvais souvenir. Ainsi, depuis la décision des pouvoirs publics de revoir le mode de gestion du transit sur ce poste, les conditions d'accès et de départ des voyageurs, nationaux et étrangers, se sont améliorées de manière palpable. Récemment, lors d'une visite du wali d'El-Tarf dans cette région frontalière, la délégation a constaté de visu cette amélioration, et ce, depuis l'engagement des travaux de réhabilitation du poste. Les travaux ont porté sur la réhabilitation de plusieurs couloirs de transit, une aire réservée avec équipement aux personnes malades, âgées et handicapées. Aussi, l'on a constaté la satisfaction des passagers. En partance pour la Tunisie, plusieurs citoyens ont témoigné de leur satisfaction et affirment que les conditions de transit ont été améliorées. Il est à noter au passage que le wali de la wilaya d'El-Tarf a milité de manière permanente pour un changement radical au niveau des deux postes de transit Oum Tboul ou El-Ayoun. Il faut dire que ces opérations de réaménagement ont éliminé les chaînes interminables d'autrefois. De nos jours, le transit ne demande que quelques minutes. La fluidité des voyageurs augmentera dès ce mois jusqu'à la fin août. Selon les explications qui ont été données au wali, trente milliards de centimes ont été injectés pour le réaménagement du seul poste d'Oum Tboul. En dépit de la crise financière une enveloppe, nous dit-on, sera affectée à l'autre poste d'El-Ayoun qui est aussi en nette amélioration. Selon les douaniers en place et les responsables de la police algérienne des frontières, le transit moyen par jour varie entre 300 et 500 personnes. Les délais de passage sont plus rapides. Ils passent d'une heure ou plus à une dizaine de minutes. Tahar BOUDJEMAA