Annoncée pour la mi-juillet, la reprise des entrainements collectifs de l'équipe professionnelle du Mouloudia d'Oran interviendra samedi. Sauf changement de programme, le MCO entamera la préparation estivale sous la coupe de son nouvel entraîneur, le Tunisien Moez Bouakkaz, ce 15 juillet, avec une première partie à Oran suivie d'un stage de l'autre côté de la frontière est, à Gammarth, à partir du mois d'août. Attendu hier à El-Bahia pour les besoins d'une indispensable réunion de travail à même de tracer les contours de cette période charnière et de se mettre d'accord sur tous les détails y afférant, le nouveau patron technique d'El-Hamri avait ainsi rendez-vous au président Belhadj Ahmed dit Baba et au manager Haddou Moulay en soirée. De ce conciliabule se décidera, avec exactitude, le maintien ou le report de cette reprise des entraînements collectifs, d'autant plus que la campagne de recrutement connaît un premier essoufflement. Après avoir enrôlé, coup sur coup, quatre éléments à la réputation (assez) bien établie, à savoir Mohamed Tiaïba (ex-Al Markhiya, 2e division qatarie), Zinédine Mekkaoui (ex-Rapid de Relizane), Amine El-Amali (ex-USM Bel-Abbès) et Adel Lakhdari (ex-Mouloudia de Béjaïa), la direction mouloudéenne a rongé son frein, en raison notamment de deux coups durs qui ont quelque peu chamboulé son plan de recrutement. Ayant misé énormément sur deux noms ronflants comme ceux de l'attaquant revenu de suspension Youssef Belaïli et l'avant-centre recalé par l'Espérance de Tunis Mohamed Zaâbiya, le président Baba s'est, en effet, heurté à une nouvelle loi fédérale qui interdit tout recrutement d'un élément étranger âgé de plus de 27 ans qui a fait tomber à l'eau son souhait de récupérer le longilligne artificier natif de Tripoli, tout comme les hésitations de l'ex-numéro 10 usmiste l'ont mis à mal. Du coup, sans ces deux têtes d'affiche sur l'enrôlement duquel il fondait énormément d'espoir, le président du MCO s'est retrouvé contraint de monter un puzzle composé d'éléments sans véritable aura nationale que le public oranais n'adoube pas encore. Rachid BELARBI