La facture d'importation des produits alimentaires a augmenté à 4,44 milliards de dollars au premier semestre de l'année en cours, contre 4,05 milliards de dollars à la même période de l'année 2016, selon les chiffres des Douanes algériennes repris par l'APS. Dans le détail, la facture d'importation des laits et produits laitiers a atteint 763,5 millions de dollars au premier semestre de l'année en cours contre 495,2 millions de dollars durant la même période de l'année dernière, en hausse de 54,2% précise le Centre national de l'information et des statistiques des Douanes (Cnis). Une même tendance haussière est constatée pour les sucres et sucreries dont les importations se sont chiffrées à 585,2 millions de dollars contre 416,7 millions de dollars, soit une augmentation de 40,44%. Pour les huiles destinées à l'industrie alimentaire, leurs importations ont grimpé à 459 millions de dollars contre 369 millions de dollars, en hausse de 24,4%. Les achats de céréales (blés dur, tendre...), semoule et farine, ont augmenté légèrement pour atteindre 1,47 milliard de dollars contre 1,39 milliard de dollars, soit une hausse de 5,13%. La facture d'importation du café et du thé a atteint 204 millions de dollars contre 186 millions de dollars (+9,7%). Celle des légumes secs et autres s'est élevée à 167,5 millions de dollars contre 154,6 millions de dollars (+8,34%). Les importations de viandes sont évaluées à 140,4 millions de dollars au 1er semestre 2017 contre 125,1 millions de dollars au même semestre de 2016, soit une augmentation de 12,2%. Les chiffres des Douanes font également ressortir une baisse de plus de 11% des importations des médicaments. En effet les importations des médicaments ont reculé en passant à 883,57 millions de dollars au premier semestre de 2017, contre 998,4 millions de dollars durant la même période de 2016, en baisse de 11,5%. Pour rappel l'Association des banques et des établissements financiers (Abef) a transmis aux banques une nouvelle liste de produits incluant 193 références douanières concernées par la mesure de suspension de la domiciliation bancaire. Cette liste comprend les fruits à coque ou sans coque, notamment les amandes, les noisettes, les noix communes, les châtaignes, les marrons et les pistaches. La liste évoque aussi les fruits et autres parties comestibles de plantes, autrement préparées et conservées, avec ou sans addition de sucres ou autres édulcorants ou d'alcools. La suspension de la domiciliation bancaire concerne également les confitures et les marmelades, les chocolats, les jus de fruits (y compris les mous de raisin) ou de légumes, non fermentés, sans addition d'alcools, avec ou sans addition de sucres ou autres édulcorants. M. R.