Selon Ali M'hidi, président du syndicat des gérants des auto-écoles de la wilaya, l'actuel circuit, situé au parking du stade Rabah-Bitat de Bouira, est inadapté et ne répond pas aux besoins de leur profession. Les moniteurs d'auto-école de Bouira sont en colère et dénoncent les "fausses promesses" de la direction des transports de la wilaya (DTW) et de l'APC de Bouira au sujet du nouveau circuit d'examen. Selon Ali M'hidi, président du syndicat des gérants des auto-écoles de la wilaya, l'actuel circuit situé au parking du stade Rabah-Bitat de Bouira est inadapté aux besoins de leur profession. "On enseigne dans une boîte d'allumettes. Les candidats ne peuvent assimiler les règles de la conduite dans un parking", affirme-t-il, tout en rappelant aux responsables de la DTW et de l'APC de Bouira leurs engagements pris au mois de mars 2016. "Suite à notre grève, les services de l'APC et la DTW se sont engagés à nous accorder un circuit digne de ce nom. Depuis, rien n'a été fait !", a-t-il déploré. Concernant l'actuel circuit dédié à l'apprentissage des candidats, notre interlocuteur le considère comme inapproprié. "Le circuit actuel, si on peut qualifier un parking de circuit, ne répond pas à nos besoins (...) Parfois, quatre à cinq auto-écoles passent des examens simultanément, ce qui nous empêche de faire notre travail dans les meilleures conditions", a-t-il fait savoir. Selon notre interlocuteur, le P/APC de Bouira s'était engagé au début de sa mandature à ce qu'un nouveau circuit digne de ce nom soit mis en place, mais d'après M. M'hidi cette promesse n'a jamais été tenue. "Aujourd'hui, nous sommes las d'attendre. Pourtant, nous ne demandons pas la lune, mais uniquement un circuit aménagé, lequel nous permettra d'exercer notre profession comme il se doit", a-t-il souligné. Selon ce syndicaliste, 174 auto-écoles activent à l'échelle de la wilaya, dont 73 se trouvent au chef-lieu de wilaya. "Comment est-il possible que plus de 70 auto-écoles puissent travailler dans un parking ?", s'est-il interrogé. Et d'ajouter qu'"une dizaine d'auto-écoles viennent d'obtenir leur agrément, mais ne peuvent exercer faute de place". Interrogé sur l'autre circuit d'examen, situé sur la RN 33, reliant Bouira à Haïzer, M. M'hidi expliquera que, pour lui, cet endroit s'assimile beaucoup plus à un vaste terrain vague qu'à un circuit où les candidats au permis de conduire peuvent s'exercer au volant. Evoquant d'autres difficultés que connaît la profession de moniteur d'auto-école, notre interlocuteur mettra l'accent sur "le renforcement des moyens pédagogiques et la facilitation d'accès au crédit pour l'achat de véhicules", tout en insistant sur le fait de revoir les dispositions de l'arrêté interministériel de 1979 régissant la profession.