Le directeur général de l'administration pénitentiaire et de réinsertion, Mokhtar Felioune, a annoncé hier à Tipasa que le code de l'organisation pénitentiaire fera "prochainement" l'objet d'une révision en vue de faciliter la réinsertion des prisonniers. Dans une déclaration à la presse en marge d'une cérémonie de distinction des prisonniers admis aux examens du baccalauréat et du BEM organisée à l'établissement de rééducation et de réadaptation de Koléa, M. Felioune a indiqué qu'il "sera procédé prochainement à la révision du code de l'organisation pénitentiaire", soulignant que les amendements proposés sur la base de la politique appliquée par l'Algérie dans ce domaine depuis 2005, visaient à faciliter la réinsertion des prisonniers. "Cette expérience a permis, a-t-il ajouté, de proposer des mesures incitatives et plus souples pour élargir les activités de réinsertion des prisonniers". Concernant l'avenir des nouveaux bacheliers prisonniers, M. Felioune a affirmé que ceux qui ont une peine de moins de 24 mois à purger et ont fait preuve de bonne conduite "bénéficieront d'une semi-liberté qui leur permettra de suivre leurs cours à l'université la journée et regagner leur établissement pénitentiaire le soir". Il a précisé que ceux qui ne répondent pas aux conditions de la semi-liberté, peuvent demander une autorisation d'ajournement de leur inscription à l'université (congé pédagogique) et s'y inscrire une fois leur peine purgée. M. Felioune a rappelé, par ailleurs, qu'il existe "14 services externes de réinsertion des prisonniers à travers les différentes wilayas du pays ayant pour mission de prendre contact avec les établissements publics pour faciliter la réinsertion des détenus après leur mise en liberté".