Dans une déclaration rendue publique avant-hier par la section syndicale de l'Institut national d'hôtellerie et de tourisme (INHT) de Tizi Ouzou, affiliée à l'UGTA, il est indiqué que "suite à la réunion tenue lundi dernier sous l'égide de l'union de wilaya et de l'union locale, il a été décidé d'interpeler une énième fois les responsables du ministère pour leurs promesses non tenues afin de régler définitivement les revendications des travailleurs, cela par rapport à l'accord et l'engagement pris pour désamorcer la situation socioprofessionnelle des travailleurs lors de la rencontre du 8 février dernier". Dans le même document, la section syndicale relève le retard considérable observé dans la prise en charge d'autres revendications socioprofessionnelles, notamment "le remboursement des sommes d'argent détournées par l'ex-directeur et les autres responsables complices et l'indemnisation des travailleurs lésés dans la répartition des primes provenant des revenus des opérations hors budget". Les autres points évoqués par la section syndicale sont, entre autres, "la reprise des négociations avec les responsables du ministère, le rétablissement de l'autorisation d'ouverture de la salle des fêtes au profit des travailleurs, la dissolution de l'actuelle commission des œuvres sociales et la normalisation de la situation de la représentativité syndicale au niveau de l'établissement". Si leurs revendications ne sont pas prises en charge dans les meilleurs délais, les travailleurs de l'INHT de Tizi Ouzou menacent de radicaliser leur mouvement de protestation et de paralyser le fonctionnement de l'établissement à partir de la rentrée prochaine.