Dans une déclaration rendue publique jeudi, signée par leur section syndicale affiliée à l'UGTA, les travailleurs de l'Institut national de l'hôtellerie et du tourisme de Tizi Ouzou (INHT), appelé communément Ecole hôtelière à Tizi Ouzou, sont encore montés au créneau pour réclamer énergiquement "le remboursement des grandes sommes perçues par les responsables de l'établissement par rapport aux opérations de 2012-2015, Gestour et Onat, et cela tel que promis par les représentants de la tutelle lors de la rencontre du 27 février 2017". À travers le même document de revendication, les travailleurs de l'INHT de Tizi Ouzou dénoncent également "le mutisme et la léthargie affichés par la tutelle qui a failli à son engagement de répondre définitivement aux doléances légitimes des travailleurs, au détriment de la stabilité et de la sérénité du climat de travail au sein de notre établissement". Tout en menaçant de radicaliser leur mouvement de protestation dans les prochains jours à travers une grève cyclique de trois jours et des sit-in répétés, les travailleurs contestataires haussent carrément le ton. "Nous (les travailleurs) interpellons énergiquement les instances locales et nationales quant à la prise en charge du cas de notre collègue, B. Lynda, privée de son droit absolu pour accéder au poste d'attachée principale d'administration et demandons à notre tutelle d'installer rapidement un chef d'établissement compétent." Pour rappel, les travailleurs de l'INHT ont observé mercredi dernier une journée de protestation pour exprimer leurs revendications et dénoncer ce qu'ils qualifient de "hogra flagrante" dont a été victime leur collègue pour accéder au poste d'attachée principale d'administration. C'est dire que cet important établissement de formation hôtelière et touristique qui accueille un grand nombre de stagiaires originaires de toutes les régions d'Algérie, voire de plusieurs pays africains est de nouveau entré dans une zone de turbulences qui risque de perturber le bon fonctionnement de cette grande école hôtelière qui était connue jadis pour sa stabilité de gestion et sa renommée internationale. K.Tighilt