Les travailleurs contractuels d'Algérie Télécom réclament à la ministre de la Poste, des TIC et du Numérique, Houda Imane Faraoun, un traitement similaire à celui réservé aux agents d'Algérie Poste. Dans une requête adressée à Mme Faraoun, l'association des stagiaires et contractuels travaillant chez AT interpelle la ministre sur la situation professionnelle de ses adhérents. Selon la requête, ils sont plus de 8 000 contractuels ayant été formés dans les divers CFPA du pays entre 2014 et 2016, dans le cadre d'un partenariat entre Algérie Télécom (AT) et le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels, avec contrat d'embauche à la clé. Ainsi, ces contractuels affirment avoir reçu une promesse de la part des responsables d'AT de l'époque, disant que dès la fin de leur cursus, ils seraient directement embauchés au sein de cette entreprise. "La plupart d'entre nous ont reçu une formation diplômante et qualifiante de technicien supérieur (TS) en technologie de l'information et de la communication", précisent-ils. Et de poursuivre : "Cet accord prévoyait entre autres la formation initiale par alternance au profit des primodemandeurs d'emploi, à assurer des stages pratiques en milieu professionnel au profit des stagiaires en formation pour acquisition des savoir-faire favorisant une meilleure employabilité." Cependant et selon cette association, quatre ans après avoir reçu leur formation, ces stagiaires, désormais titulaires d'un diplôme en maintenance de réseaux, se retrouvent dans la précarité du pré-emploi et se considèrent comme "trahis" par les responsables d'AT. "Depuis septembre 2016, nous sommes dans l'attente d'un contrat de travail, mais à chaque fois, on nous fait savoir que rien n'est encore décidé", écrivent-ils. Et d'enchaîner : "On nous a promis une formation et un travail assuré (...) Aujourd'hui, on a des diplômes qui ne valent rien. On nous a bercés de mensonges !"