Désormais éliminés de la coupe d'Algérie que l'Entp considérait comme un objectif à atteindre cette saison, les Sanafir sont réduits à jouer dorénavant pour leur maintien en Ligue 1 Mobilis. Ce week-end qui sera consacré au déroulement de la 15ème et ultime journée de la phase aller du championnat de Ligue 1 Mobilis, verra le CS Constantine jouer en déplacement à Oran face aux redoutables Hamraoua du MCO. Les Sanafir de l'antique Cirta qui ont été éliminés de l'épreuve populaire au stade des 16es de finale, le week-end passé à Béchar, au même titre que leur prochain hôte Hamraoui, jouent désormais leur tête dans le bas du classement. Les Clubistes où rien ne semble plus marcher, occupent en effet aujourd'hui une peu reluisante 14e place de premier non relégable, avant d'affronter à Zabana un Mouloudia d'Oran intraitable chez lui, et qui aura certainement à coeur d'enfoncer le doyen de l'Est. Il est donc très clair que les Hamraoua qui occupent de leur côté une excellente 3ème place avec 25 pts, saisiront l'opportunité pour consolider davantage leur actuel position sur le podium que domine le MC Alger avec 27 pts. Mais du côté du club phare de l'antique cité ancestrale du Vieux Pont, les gars de Sidi-Rached, font bel et bien face actuellement à une situation des plus critiques, sur tous les plans. En plus de la dernière défaite en date essuyée à domicile face au NAHD (2-1), les camarades de Yacine Bezzaz sont devenus complètement méconnaissables sur le terrain, au point où le nouveau coach Kébir, a été vraiment surpris par le niveau actuel de plusieurs éléments, et non des moindres. Il est vrai qu'à l'image de l'attaquant ivoirien Manucho qui avait souvent tiré son épingle du jeu, la saison écoulée avec le RC Relizane, l'ex-sociétaire de l'USM Alger, est actuellement totalement effacé. Pour d'autres joueurs, sur lesquels la direction Clubiste misait énormément cette saison, des blessures en avalanche se sont accumulées sur les Aoudia, Zerrara, et autres Bezzaz, alors que le cas de Meghni est devenu un problème des plus récurrents. A cela il faut aussi ajouter la liste de joueurs qui risquent fort de quitter le CSC au cours de ce mercato d'hiver, alors que dans le même temps, la bataille continue de plus belle entre les habituels clans, et dont les derniers bras de fer devenus légion, ont grandement contribué à la situation que traversent aujourd'hui les Sanafir du CSC. Il est vrai que le fait d'avoir glané 3 points seulement en 7 rencontres, et engrangé 10 pts à domicile, sur les 8 matchs livrés au stade Hamlaoui, le CS Constantine bat sérieusement de l'aile actuellement avec une défense qui a encaissé la bagatelle de 18 buts. De plus, avec une attaque qui a marqué 17 fois seulement, et dont 5 bus ont été l'oeuvre de Mourad Meghni, il est clair que sur le plan purement technique, le résultat est aujourd'hui très en deçà des espérances affichées envers certains attaquants recrutés au prix fort, l'été dernier. Pis encore, le CS Constantine n'a plus de fond de jeu, encore moins de cette grinta qui avait souvent permis aux populaires Vert et Noir de renverser bien des situations. Désormais éliminés de la coupe d'Algérie que l'Entp considérait comme un objectif à atteindre cette saison, les Sanafir sont réduits à jouer dorénavant pour leur maintien en Ligue 1 Mobilis, et devront surtout se présenter ce week-end à Oran, avec un effectif sérieusement handicapé par l'absence de plusieurs éléments clés, pour cause de blessures devenues récurrentes au sein du CS Constantine. Un ténor qui a sérieusement perdu de sa superbe, et au sein duquel le ressort s'est brutalement brisé. Dixit Karim Baïtèche: «Notre dernière élimination contre la JS Saoura nous a fait très mal, et je ne comprends plus rien à ce qui arrive au CSC. Nous devons en tout cas impérativement réagir très vite face au MC Oran!». Il est vrai que les Sanafir sont tombés très bas, et de quoi inquiéter au plus haut point tous les Clubistes. La direction opte pour Amrani La direction du CS Constantine a opté pour l'entraîneur Abdelkader Amrani qui aura à succéder à l'Espagnol Miguel Portugal Viccario, démissionnaire, a-t-on appris de la direction du club constantinois. «Après une série de discussions avec certains techniciens, nous avons opté pour Amrani qui a fini par donner son accord de principe. Il reste quelques détails à régler pour finaliser son engagement», a affirmé Saïd Hamiti, membre du conseil d'administration du CSC. L'Espagnol Miguel Portugal Viccario, en poste depuis octobre dernier, a décidé de claquer la porte après avoir dirigé quatre rencontres seulement sur le banc du CSC. «Amrani veut des garanties financières pour finaliser son engagement avec le CSC, lui qui appréhende l'instabilité administrative caractérisant le club depuis le début de la saison», a souligné Hamiti. Le CSC avait pris attache préalablement avec les deux entraîneurs algériens Adel Amrouche et Meziane Ighil avant de jeter son dévolu sur Amrani qui a débuté la saison sur le banc de l'ES Sétif avant de démissionner à l'issue de la défaite concédée à Alger face à l'USMA (3-1) dans le cadre de la 14e journée du championnat. Amrani devrait donc être le quatrième entraîneur à diriger la barre technique des Sanafir depuis le début de cet exercice après le Franco-Portugais Didier Gomes, Karim Khouda et Miguel Portugal Viccario. Eliminé en 16es de finale de la coupe d'Algérie par la JS Saoura (1-0), le CSC pointe à la 13e place au classement de l'élite avec 14 points, soit une longueur d'avance seulement sur le premier relégable, la JS Kabylie. «C'est une saison complètement ratée. Nous devons nous remettre en question pour terminer à une place honorable», a conclu le dirigeant constantinois.