Envolée des prix des fruits et légumes Ces dernières semaines, les consommateurs ont enregistré une flambée des prix lors de leurs emplettes. Ce phénomène récurrent persiste, au grand dam des bourses modestes. À titre indicatif, le plateau de 30 œufs est passé en quelques jours, de 240 à 350 dinars, soit une augmentation de pratiquement 50% ! Ce sont les viandes rouges et blanches qui sont les plus affectées, comme nous l'affirme un père de famille. "Habituellement, le poulet vidé est proposé à 250 dinars le kg, et à présent il caracole à 360 DA ! Cette soudaine hausse des prix nous inquiète car nous éprouvons toutes les peines du monde à faire bouillir la marmite ! La viande ovine et bovine est cédée à 1 400 - 1 500 DA le kg, et le boucher vous sert souvent des morceaux de deuxième choix. L'escalope n'a pas échappé à cette escalade puisque le kg est étiqueté à 900 DA alors que le foie de veau et la fressure atteignent les 2 200 DA !" Nous avons effectué une tournée dans les marchés couverts de la ville, et le constat est alarmant. Qu'on en juge ! La pomme de terre est affichée à 65 DA le kg, les haricots verts à 220 DA, l'ail sec à 500 DA, les haricots à écosser à 250 DA, la salade verte à 120 DA, la tomate à 50-60 DA, les courgettes, les aubergines, la betterave à 140 DA, les carottes, les navets et les concombres à 100 DA le kg, les gombos à 400 DA et les haricots rouges à écosser à 250 DA ! Seule consolation, les fruits de saison sont abordables : pastèques et melons entre 150 et 200 DA l'unité, les pêches, les prunes, les pommes locales, les poires, le raisin de table sont proposés entre 140 à 260 DA le kg. La semoule, subventionnée par l'Etat à 4 000 DA le quintal, est pourtant cédée à 6 000 DA ! À l'approche de l'Aïd El-Adha, les citoyens sont désemparés et appréhendent d'autres augmentations dictées par des commerçants sans scrupules. 16 personnes atteintes de brucellose Selon Hacène Seridi, responsable de la prévention à la DSP, la wilaya de Guelma a enregistré de nombreux cas de brucellose dans plusieurs communes, notamment celles de Medjez-Sfa, Bendejerah, El-Fedjoudj, Bouati-Mahmoud et Béni Mezline. Cette maladie a été provoquée par des vaches laitières, des brebis et des chèvres atteintes de cette maladie animale transmissible à l'homme par la consommation de lait cru. Il poursuit : "Nous avons pris en charge, depuis le 13 juillet, une douzaine de malades qui ont été hospitalisés à l'EPH Ibn-Zhor à Guelma où ils ont bénéficié d'un traitement approprié. Dix d'entre eux sont guéris et six, issus d'une même famille, sont toujours en cours de traitement." Notre interlocuteur nous souligne que les services de la DSA sont sur le pied de guerre puisque des équipes de vétérinaires sont sur le terrain et procèdent à des vaccinations systématiques du cheptel, et des actions de prévention sont menées en collaboration avec les services de la DSP. D'autre part, les services de sécurité effectuent des contrôles au niveau des crèmeries et des laiteries qui exercent dans la clandestinité. Dans ce contexte, un appel pressant est lancé à la population pour ne pas consommer le lait cru et ses dérivés.