De passage à Oran, avant-hier, où il a reçu la visite de ses amis, des sympathisants du MDS et des acteur de la société civile, El-Hachemi Cherif s'est montré touché par les messages de sympathie et de solidarité exprimés par ses militants dans le combat qu'il mène contre la maladie depuis plus d'un année. Dans une ambiance cordiale, El-Hachemi Cherif parlera de sa venue à Oran, la première après une absence de plus d'une année. “C'est une rencontre tout-à-fait pathétique qui me permet de revoir mes amis. C'est l'occasion pour moi de parler de ma maladie qui connaît une relative amélioration, mais sans aucune garantie quant à l'issue des résultats à venir”, a déclaré le premier responsable du Mouvement démocratique et social. Quoique affaibli par la maladie, l'état de santé d'El-Hachemi Cherif a connu un retournement de situation depuis trois semaines, à la suite d'une opération chirurgicale subie en France. El-Hachemi Cherif s'en est pris au pouvoir qu'il a qualifié de “décadent”. “La déliquescence de l'Etat s'est davantage approfondie dans tous les domaines, notamment dans celui de la demande démocratique qui pâtit de la démission de la classe politique”, dira El-Hachemi Cherif. Le président du MDS a souligné le caractère “délétère de la théorie du chaos qui risque de mettre le pays à mort”. Quant à la rupture survenue entre Abdelaziz Bouteflika et son ministre des Finances, le premier responsable du MDS a qualifié cette situation de “désaccord profond entre les deux hommes sur la gestion des 54 milliards de dollars”. B. G.