Si les joueurs et le staff technique de la JS Kabylie ont eu droit à trois jours de congé bien mérité pour passer la fête de l'Aïd en famille et devaient reprendre le chemin de l'entraînement depuis hier à 18h au stade du 1er-Novembre afin de préparer au mieux le match de la seconde journée de championnat prévu ce samedi au stade Tchaker de Blida contre l'USMB, voilà qu'un autre match programmé, celui-là au tribunal administratif de Tizi Ouzou, polarise quelque peu... l'actualité sportive car il devait opposer, hier matin au tribunal de Tizi Ouzou, le président destitué du conseil d'administration de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, à son ancien vice-président, Malik Azlef, et le représentant du CSA Mohamed Zeghdoud, les deux dirigeants désignés lors de la fameuse réunion des actionnaires de la JSK du 7 août dernier pour gérer les affaires courantes du club kabyle en attendant l'intronisation d'un nouveau président de club. En fait, la plainte de Hannachi, qui conteste dans le fond et dans la forme, sa destitution pourtant prononcée à l'unanimité par ses pairs, le mois dernier, était initialement programmée pour le 14 octobre, mais voilà que l'ancien président de la JSK aurait décidé, sur conseil de son avocat, de déposer une autre plainte en référé programmée pour hier à la section administrative du tribunal de Tizi Ouzou. L'intention de Hannachi était de tenter de surseoir probablement aux décisions adoptées par les actionnaires du club et contenues dans le PV de la réunion du 7 aout dernier, tout cela dans le but de faire capoter apparemment la seconde réunion tant attendue du conseil d'administration prévue ce jeudi 7 septembre pour trouver un successeur à Hannachi susceptible de prendre le relais et présider ainsi les nouvelles destinées du prestigieux club du Djurdjura qui n'a jamais connu, durant toute son existence, une période aussi mouvementée et critique que cet été. Finalement, l'audience prévue hier à la section commerciale du tribunal de Tizi Ouzou a été reportée sous huitaine, autrement dit au dimanche 10 septembre. Et pour cause, Mohamed Zeghdoud estime qu'il n'a reçu aucune convocation alors que de son côté, Malik Azlef, lui, se trouve en France depuis quelques jours déjà pour tenter de régler l'épineux problème de l'attaquant camerounais Stève Ekedi, curieusement bloqué à Paris pour un problème de renouvellement de visa d'entrée en Algérie. C'est là un fait curieux car le Camerounais avait pourtant obtenu son premier sésame en juillet dernier au niveau d'un consulat algérien relevant de la capitale française et qui se voit obligé, cette fois, de déposer un autre dossier d'obtention de visa d'entrée en Algérie mais, cette fois, au Portugal, pays où il a évolué l'an dernier. Aux dernières nouvelles, Hannachi s'est présenté à l'audience accompagné d'une avocate alors que les deux dirigeants, Azlef et Zeghdoud, qui étaient donc absents à l'audience, étaient représentés par Me Mohand Amokrane Boubchir, actuel avocat de la JSK, et Me Salah Meriem, ancien dirigeant et ex-avocat du club kabyle. Face à une telle bataille de procédure, la juge chargée de ce dossier en référé a aussitôt renvoyé cette affaire pour dimanche prochain, ce qui permettra donc aux actionnaires du club de tenir, comme convenu, leur fameuse réunion de ce jeudi 7 septembre pour installer un directoire et désigner, en présence d'un notaire, un nouveau président de la SSPA/ JSK pour être en conformité avec la LFP.