Après la défaite face au PAC, jeudi dernier au stade Omar-Hammadi de Bologhine ayant tempéré les ardeurs de ceux qui voyaient ce MCO tout démonter sur son passage, les Rouge et Blanc d'El-Hamri s'attellent à bien préparer la réception du NAHD ce samedi afin de ne pas vivre une seconde désillusion de rang. Pour ce faire, le coach Moez Bououkaz multiplie les discours motivants et n'hésite jamais dans ses prises de parole au cours des différentes séances de travail collectif qui ont meublé ce micro-cycle hebdomadaire de rappeler à ses éléments les "bienfaits supposés" d'une telle défaite amère face au promu algérois. En technicien expérimenté, Bououkaz connaît parfaitement la nécessité d'éviter un deuxième couac de suite. Ayant lui-même placé la barre des ambitions très haut, le driver mouloudéen a pu mesurer l'énorme engouement des supporters au lendemain de la belle victoire en prologue face à l'USM Blida et le fol espoir d'enchaîner les succès qui s'est alors emparé du public oranais au point de voir quelque 5 000 inconditionnels accompagner l'équipe à Alger pour sa rencontre face au Paradou alors que nous n'en sommes qu'au deuxième acte du championnat et encore assez loin des matches couperets ou à l'importance décuplée. Ses cadres qui ont le plus de vécu dans l'élite, comme Aoued, Ferrahi et Sebbah, savent, également, en parallèle, qu'une victoire ce samedi face au Nasr d'Hussein-Dey crédibilisera davantage ce prometteur début de saison du MCO au moment où un tout autre résultat risquerait de voir l'équipe tanguer dangereusement entre le doute et la crise. D'autant plus que le public mouloudéen n'est pas connu pour être l'un des plus patients du paysage footballistique de l'élite. Outre cette remobilisation nécessaire de sa troupe, Moez Bououkaz s'occupait, en parallèle, à trouver les solutions adéquates aux absences de l'arrière-central Adel Lakhdari, blessé, et de l'attaquant Amine Souibah, suspendu. Entre le risque de titulariser le peu rassurant Allali aux côtés de Sebbah dans l'axe ou de confier cette tâche au prometteur mais peu expérimenté Blaha, le technicien oranais hésite encore. Fort heureusement pour ses méninges, le retour de blessure du latéral-droit Réda Helaïmia et la bonne forme affichée par son alter ego du couloir gauche Zinedine Mekkaoui l'ont quelque peu déchargé d'une inquiétude supplémentaire. Rachid BELARBI