Le ministre délégué à la Ville, M. Abderachid Boukerzaza, a parrainé, avant-hier, une journée d'étude, en collaboration avec l'Ufas et le laboratoire projet urbain ville et territoires (Puvit), sur le thème “Pratique locale de la gestion urbaine à Sétif”. Le ministre, dans son allocution, n'a pas été tendre devant la clochardisation de l'espace urbain et du cadre bâti. Il a relancé les responsables chargés de la gestion de la ville, à travers le territoire national, pour revoir impérativement leur copie et faire adapter leurs visions aux réalités actuelles. M. Boukerzaza considère que “pour réhabiliter la ville, il faut réhabiliter d'abord le citoyen”. Lors de cette rencontre, les différents acteurs administratifs et techniques de la gestion urbaine ont mis leur expérience à débat, afin de permettre aux participants d'analyser les pratiques locales et la gestion urbaine à Sétif, d'une part, et d'évaluer les possibilités d'adaptation de cette ville au nouveau contexte économique que connaît le pays, à la faveur des réformes en cours, d'autre part. Sétif est réputée pour être un territoire recevant différentes activités. Elle a considérablement contribué à la forte concentration des équipements tertiaires, à caractère structurant, et au renforcement de son rôle régional en faveur d'un tissu urbain organisé. Au cours des débats, plusieurs questions d'actualité ont été soulevées. Il s'agit notamment de l'évaluation des actions contenues dans les instruments d'urbanisme et du rôle du citoyen dans la mise en œuvre des multiples phases du projet urbain. Sétif est à la recherche d'un nouveau statut qui lui sied dans la région des Hauts Plateaux. Rappelant qu'à Sétif, une bonne partie du patrimoine urbain est héritée de l'ère coloniale, d'où la nécessité d'y adapter les nouvelles réalisations dans un contexte d'homogénéité et d'harmonie. F. B A.