C'est à travers un communiqué que la wilaya de Béjaïa a apporté sa version concernant l'interdiction faite aux animateurs de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (Laddh) de tenir leur université d'été dans la région. Dans sa mise au point aux déclarations de Saïd Salhi, vice-président de la Laddh, la wilaya a indiqué en effet que suite à la dernière déclaration, "signée par M. Salhi au sujet d'une interdiction de l'administration pour la tenue de l'université d'été, nous tenons à vous informer que la position de l'administration résulte essentiellement du flou qui persiste sur la représentativité de cette ligue Laddh". Se voulant plus explicite, les rédacteurs du communiqué, ont indiqué qu'en effet, "quatre personnes revendiquent la présidence de ladite Ligue, qui sont MM. Hocine Zehouane, Noureddine Issaad, Keddour Houari et Salah Dabouz". Comme, il s'agit, poursuit-on, "d'un conflit interne, l'administration, qui ne fait qu'appliquer les lois de la République, a demandé aux concernés de clarifier leur situation administrative d'abord puis activer de manière légale". Les services de la wilaya font, bien évidemment, allusion à la division de la Ligue en deux ailes suite au congrès de septembre 2005, tenu dans la wilaya de Boumerdès et à l'issue duquel Me Hocine Zehouane est devenu son président. Cependant, après deux années de présidence, l'autre tendance a procédé en novembre 2007 à l'élection d'un nouveau comité présidé par Me Mostefa Bouchachi. Lequel cédera sa place, après sa démission en avril 2012, à Me Noureddine Benissad. M. Ouyougoute