La crise interne ayant secoué la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), notamment en ce qui concerne la présidence de cette dernière, refait surface et ce, à une semaine de la tenue du 3e congrès, prévu les 25 et 26 mars 2010, à Alger. Le principal rival du président de la LADDH, Mustapha Bouchachi, en l'occurrence, qui revendique lui aussi la présidence de la ligue, Maître Hocine Zehouane, remet en cause la légitimité du congrès organisé par le groupe de Mustapha Bouchachi. Dans une déclaration rendue publique, Maître Hocine Zehouane a déclaré que la tenue de ce congrès «a été annoncée à travers un site avec une griffe fantôme, comme il a été relayé dans un quotidien national, avec des initiales N.B».Le rédacteur du communiqué, Hocine Zehouane dira que la personne qui se cache derrière ces initiales N.B, n'est autre que Nordine Benisaâd, membre du conseil national du FFS «et candidat bredouille aux dernières élections locales, à Dely Brahim». Maître Zehouane a également précisé dans sa déclaration, que derrière ce membre du FFS, il y a la chefferie qui opère à partir de Lausanne en Suisse et de Paris. Il pointe du doigt le «réseau familial» d'Aït Ahmed, en précisant que «ce réseau familial animé par Jugurtha, fils de Hocine Aït Ahmed et son neveu et de son frère, fait de véritables manœuvres autour de la ligue, dans le but de l'étouffer et de la briser». Selon Zehouane, c'est le réseau familial d'Aït Ahmed qui guide Mustapha Bouchachi. Il explique ses déclarations par le fait que Mustapha Bouchachi a déjà déclaré en privé «qu'il n'y est pour rien dans les manœuvres commises en son nom». Zehouane accuse même des étrangers, dont Driss El Yazami président de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), un Français d'origine marocaine et les deux Tunisiennes Souhila Bellahsen et Sihem Bensedrine qui font tout, selon lui, «pour étouffer tout discours autonome sur les droits de l'Homme au Maghreb».