En visite, hier, à Sidi Bel-Abbès, Fatma-Zohra Zerouati, ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, n'a pas manqué de soulever la question liée aux Epic chargés de la collecte des ordures ménagères et aux centres d'enfouissement technique (CET). Ainsi, la mnistre a estimé qu'"avec tous les efforts et les moyens financiers consentis par l'Etat dans le domaine de la collecte des ordures, il faut aussi axer notre travail sur le tri sélectif et spontané des déchets ménagers. Désormais, les Epic, notamment les CET et ceux chargés de la collecte des déchets ménagers, en plus d'un contrat de performance, ne doivent plus compter uniquement sur le soutien des collectivités locales et du ministère, mais il faut qu'ils investissent avec une vision futuriste pour rentabiliser ces Epic. Aussi, désormais, il faut passer à d'autres étapes plus efficaces, à savoir la formation au niveau des écoles et la sensibilisation des élèves pour un cadre de vie propre", a déclaré, hier, Fatma-Zohra Zerouati, la ministre de l'Environnement, indiquant, par ailleurs, qu'en matière de tri sélectif, elle reste optimiste, car, a-t-elle souligné, "nous avons des cadres compétents pour ce genre de créneau, et il faut les impliquer davantage". Quant à la participation des citoyens, la ministre préconise du porte-à-porte et de la sensibilisation, notamment, au niveau des écoles. "Le jet anarchique des déchets est un comportement non civilisé, et il faut le combattre par la répression", a-t-elle plaidé, ajoutant : "Aujourd'hui, on ne peut plus payer à la place des pollueurs, et il est temps d'agir avec rigueur et fermeté." S'agissant de la préservation de la biodiversité, Fatma-Zohra Zerouati a annoncé des aides financières ainsi que d'autres moyens au profit des éleveurs, surtout ceux des oiseaux de basse-cour, ce qui, selon elle, "est important pour le développement durable pour notre sécurité alimentaire, la sauvegarde de la génétique de la faune et de la flore du pays". Pour cette perspective, elle a annoncé que "nous allons les accompagner pour mieux gérer ce genre d'activité". A. BOUSMAHA