Le comité s'élève avec vigueur contre le verdict infâme rendu, hier, par la Cour d'Alger qui a refusé d'accorder la mise en liberté provisoire demandée par le collectif d'avocats de M. Benchicou pour leur client et ce, après dix mois de détention. Cette décision est particulièrement inhumaine, car elle prive Mohamed Benchicou d'avoir accès aux soins spécialisés nécessités par les multiples pathologies dont il souffre en milieu carcéral. C'est encore une fois, la preuve, que le directeur du Matin est la cible d'une justice d'exception. Le comité informe qu'une conférence de presse sera donnée à ce sujet, le vendredi 22 avril 2005 à 15h, à la maison de la presse Tahar-Djaout.