Le Conseil de sécurité des Nations unies a formellement endossé le plan de l'envoyé spécial des Nations unies en Libye. Ghassan Salamé, nommé en juin dernier, espère mettre un terme à la crise politique qui secoue le pays depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011 et promet des élections en 2018. Mais les défis restent énormes. Le pari est ambitieux. L'envoyé spécial des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, espère ni plus ni moins organiser des élections législatives et présidentielle au plus tard en juillet 2018. Dans moins de sept mois. Autant dire une mission quasi impossible dans un pays où deux gouvernements rivaux se disputent toujours le pouvoir. Une nouvelle Constitution doit aussi être rédigée et approuvée par référendum, avant la tenue d'un quelconque scrutin.