La JSK a arraché une précieuse victoire devant l'USMH. L'équipe locale débute la partie sur les chapeaux de roue et aurait pu ouvrir aisément le score dès le premier quart heure de jeu. Et pour cause Djabout (4'), Benaldjia (7') et Radouani (10') auraient pu trouver le chemin des filets avec un peu plus de maîtrise face au but. Le capitaine kabyle Rayah pensait avoir trouvé la clé de la réussite en écrasant un ballon rageur sur la transversale alors que le gardien Harachi Mazouzi était archibattu (16'). Curieusement les Harrachis attendent la 21' de jeu pour déclencher les hostilités par le vétéran Hadj Bouguèche dont le tir bien tendu est repoussé par le revenant Asselah. Une minute après c'est au tour de Djabout de se signaler par un tir puissant dans la surface de réparation mais sa tentative est repoussée par Mazouzi (21'). Comme le football n'a jamais été une science exacte, c'est l'équipe visiteuse qui a eu la main heureuse en ouvrant le score par l'opportuniste Banouh qui crucifie Asselah du plat du pied sur un beau centre de Mebarki (22'). Quelque peu surpris par le but harrachi, la JSK ira assiéger littéralement la citadelle adverse pour se voir rapidement récompensée par une belle égalisation de son nouvel attaquant camerounais Ekedi (30'). Après la pause la JSK prend le taureau par les cornes et ne tardera pas à planter un second but de toute beauté. Sur une belle ouverture du capitaine Rayah, le Camerounais Ekedi s'illustre par une belle talonnade qui fait le bonheur de Benaldjia qui décoche un tir fulgurant des 20 mètres en pleine lucarne (46'). Menés au score, pour la première fois depuis l'entame du match, les Harrachis jettent alors toutes leurs forces dans la bataille et ce diable de Mebarki a failli alors surprendre Asselah d'un tir canon qui passe juste au-dessus de la transversale (58'). Très en verve face à son ancien club, le même Mebarki réussit à crocheter Redouani dans la surface de réparation et obtient ainsi un penalty logiquement sifflé par M. Gherbal. Le buteur harrachi Banouh bute, malheureusement, sur un excellent Asselah qui réussit à détourner admirablement le cuir au grand bonheur de ses coéquipiers (60'). Mohamed Haouchine