L'association Agir, pour le développement et l'épanouissement de la jeunesse, en partenariat avec l'Office des entreprises des jeunes (Odej), a organisé, jeudi, au profit des associations locales de Bouira, une journée d'information pour présenter son futur projet "Algeria 2.0 : a place for learning, a space for expression, a laboratory for ideas". Ce qui signifie que ce projet est porteur, et se veut un espace d'apprenants, d'expression et un laboratoire d'idées. Selon Mlle Rosa Redjdal, la porte-parole de l'association Agir, qui a eu à présenter les grands axes de ce nouveau programme. "Notre projet destiné aux associations locales de la wilaya de Bouira a pour visées de promouvoir la participation des jeunes et renforcer leur engagement civique, leurs capacités techniques et de leadership des acteurs associatifs dans les domaines des médias, de la citoyenneté, du développement économique, de la gestion et de l'organisation, de la planification stratégique, de plaidoyer, de suivi et d'évaluation. Encourager l'implication des acteurs associatifs dans le processus de développement local, en tant que promoteurs de la responsabilité sociale et de solutions de développements innovantes. Et enfin consolider le partenariat pouvoirs publics et société civile en faveur du développement local et du vivre-ensemble". Ainsi, les représentants du mouvement associatifs qui ont participé à cette rencontre d'information ont été mis au fait sur les idées d'actualité que compte l'association Agir à mettre en œuvre, notamment pour ce qui est du fameux projet Eco-Djurdjura en collaboration avec le secteur de l'environnement et l'ambassade de France. "Ce projet consiste à éveiller les jeunes sur la préservation de l'environnement pour un environnement durable, à établir une relation sur l'échange d'idées entre les jeunes. En tout, il est question de promouvoir le partenariat, former des cadres dans le domaine de l'environnement et du développement durable", a plaidé un animateur de l'association Agir. Ce dernier ajoutera : "Parmi nos difficultés que nous rencontrons se trouve le désengagement du mouvement associatif, et le peu d'associations qui s'engagent manquent d'encadrement de formation et de techniques." Autrement, nombreuses sont les perspectives de cette association qui avance d'ores et déjà la formation prochaine de formateurs membres, la mise en place d'un centre de ressources et d'information, des rencontres avec les pouvoirs publics et la société civile, et l'organisation du 1er Salon dédié au mouvement associatif. En somme, des projections optimistes qui visent essentiellement la participation, la promotion et le renforcement du mouvement associatif. Farid Haddouche