Dans la matinée d'avant-hier, une rencontre régionale a rassemblé, au niveau de la salle des conférences de la maison de la culture Ali Zamoum à Bouira, plus d'une centaine de participants issus du mouvement associatif des deux wilayas, Bouira et Tizi-Ouzou, ainsi que des représentants des pouvoirs publics. Selon les organisateurs, cet évènement s'inscrit « dans le cadre du programme concerté pluri-acteurs Algérie « Joussour » en partenariat avec la direction de la jeunesse et des sports (DJS). La rencontre a pour objectif « d'amener les acteurs locaux associatifs et les pouvoirs publics à débattre et à se concerter autour des questions du partenariat et son enjeu sur le développement local », selon les précisions de l'un des animateurs de cette journée qui a été placée sous le thème, « Associations et pouvoirs publics, partenaires pour le développement local ». Le programme Joussour est un programme de « coopération décentralisé Algéro-Français, dont le but est le renforcement des capacités des organisations de la société civile Algérienne par la formation, l'appui technique et financier, la mise en réseau et l'appui au dialogue et à la concertation avec les pouvoirs publics ». Les sujets qui ont été traités s'expliquent par les nouvelles réformes relatives à la loi des associations et à ses décrets d'application, par la fiscalité des associations, le travail en partenariat avec les associations, et le rôle des associations dans le développement rural. Ont participé à ce séminaire, les associations de jeunes : Adles, Mimouna, AGIR, APE, SMA, avec l'appui de la DJS, NADA, l'agence française de développement (AFD), et la fondation de France. Ces dernières ont débattu de leurs expériences par des témoignages concrets. Des ateliers ont été également installés, dont les travaux ont porté sur la nécessité d'agir ensemble, sur la mobilisation citoyenne, et le défi du partenariat.