Lors d'une conférence de presse qu'il a animée avant-hier, le directeur de l'éducation a présenté un bilan sur la rentrée scolaire qu'il a considéré comme réussi "en dépit de l'existence de certaines lacunes, à l'instar des autres directions de l'éducation du pays", dira le conférencier. M. Messaâdia soulèvera le problème de la surcharge des classes, un épineux problème accentué par les récentes opérations de relogement au niveau des pôles urbains de Zezef et M'siouène et le retard dans le lancement des travaux des établissements scolaires - austérité oblige - à Ramdane-Djamel, Tamalous et Oued Z'hor. Le directeur soulèvera aussi le problème des cantines scolaires dans les établissements du cycle primaire qui ont connu des retards, notamment depuis que la gestion de ces dernières est assurée par les APC. En effet, celles-ci sont confrontées à divers problèmes dont la réticence des fournisseurs envers certaines écoles et le problème de consultations des marchés pour d'autres. Selon lui, 85 cantines scolaires n'ont pas été ouvertes cette année. Au chef-lieu de Skikda, autrement dit l'une des cinq communes les plus riches du pays, 47 cantines sont fermées. Par ailleurs, le directeur de l'éducation abordera le volet des logements de fonction encore occupés par des retraités du secteur, mais également des personnes étrangères. Aussi a- t-il donné des instructions aux chefs des établissements scolaires concernés pour l'évacuation de ces logements, tout en faisant savoir que ses services sont décidés à traiter ce dossier par toutes les voies légales et dans les plus brefs délais. M. Messaâdia s'est aussi étalé sur les revendications du partenaire sociale, à savoir le Cnapeste, tout en démentant certaines "allégations" portées à son encontre par le syndicat. Ce dernier a d'ailleurs décidé d'une grève cyclique d'un jour et un sit-in, chaque semaine, jusqu'à satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. A. BOUKARINE