De nos jours,certaines personnes pensent qu'il n'y a plus de sens à une phrase qui regroupe et associe les deux mots "jeunes" et "lecture". Il est devenu tellement rare de voir un algérien en train de lire un bouquin au milieu du métro,ou dans un bus,ou encore moins en attendant son tour dans une salle d'attente. La jeunesse a perdu son lien avec la lecture,à cause de plusieurs facteurs technologiques et culturels. Les dernières statistiques expriment que la lecture moyenne annuelle d'un algérien frôle les 6 pages lues par an. Mais par quoi peut-on justifier une situation aussi catastrophique? Les livres sont de moins en moins intéressants aux nouvelles générations. Les Milléniums cherchent la dynamique et la rapidité, ce monde où tout est connecté les fascine,ce qui est totalement compréhensible. Il suffit d'un clique et tout est prêt devant vous. Dans un cas de recherche d'une information X,ils suffit de taper les bons mots clés sur Google et BAM! Votre information est là. Ce qui est inadmissible,est leur capacité à négliger une telle source d'information qui est le livre. Ce que dit Marx sur le communisme dans ses livres,n'a pas le même sens que la définition que vous trouverez sur Google. N'oublions pas aussi que les nouvelles générations sont de plus en plus superficielles, et ont tendance à négliger tout ce qui les enrichis et les cultives sur le plan intellectuel. Au début, c'était les livres qu'on laissait de côté, mais aujourd'hui, même les reportages télévisés sont de moins en moins visionnés par les jeunes. L'école primaire algérienne joue un grand rôle dans le délaissement de la lecture par ces jeunes. Le programme et manuel scolaire ne contiennent pas de lecture obligatoire d'un livre proposé,ce qui explique pourquoi, depuis leur jeunesse,ces jeunes là ne savent pas bouquiner, et n'ont jamais eu la chance de connaitre le plaisir de lire seuls sans l'assistance de leurs instituteurs où leurs parents. Statistiquement parlant,la jeunesse algérienne n'a quasiment aucun intérêt à présenter pour le développement intellectuel personnel. Tous les efforts sont épuisés là où ce dernier n'existe pas. Plus de 50% des lecteurs algériens, résument leur lectures aux journaux et quotidiens. 16% lisent des livres religieux,et 9% lisent des livres d'économie et d'informatique. La lecture est une activité très bénéfique dont les jeunes de nos jours n'arrivent pas à identifier la valeur. L'Algérie est l'un des pays où les gens lisent le moins. Mais la lecture est très importante et elle devrait être réinstaurée par le ministère de l'éducation par la sensibilisation, l'adaptation des manuels scolaires et par l'encouragement des organismes privés qui prennent soin de cette précieuse activité. Karim BENDAIKHA (Soleil (HEC)/#RDL)