Lors de la dernière réunion du bureau fédéral de la FAF (Fédération algérienne de football), tenue le 22 octobre, la présidente de la commission du football féminin, Radia Fertoul, a requis, à l'issue de son exposé, que les effectifs de l'équipe nationale féminine soient renforcés par des joueuses évoluant dans des clubs étrangers, en perspective des compétitions internationales à venir, dont les qualifications à la Coupe d'Afrique des nations 2018. La demande n'a rien d'extraordinaire. La réponse du bureau fédéral l'est assurément. L'instance a donné un avis favorable à la requête, certes, mais avec des restrictions. L'EN féminine ne doit pas compter en son sein plus de 3 joueuses expatriées. Pourtant, aucun texte réglementaire ne fait mention d'une telle restriction. Pis encore, l'équipe nationale masculine est formée à 80%, parfois davantage, de joueurs internationaux. Pourquoi donc ce qui est permis pour les hommes est interdit pour les femmes. Sur ce dossier, la FAF fait preuve d'une discrimination sexiste avérée.