Réseau routier à Jijel : Le sempiternel problème des routes dégradées Le réseau routier du centre-ville de Jijel a connu une nette dégradation au cours de ces dernières années causée par le travail bâclé et le manque d'entretien. Une virée en ville permet de constater l'état déplorable des artères dû au laisser-aller des responsables locaux, notamment l'année écoulée où aucune opération n'a été effectuée, excepté la rénovation de la route reliant l'Ekité à la déviation de Kissir sur une distance de 800 mètres et dont les travaux ont duré quatre longues années. La ruelle étroite du Camp Chevalier très convoitée par tous types de véhicules est parsemée de nids-de-poule très profonds. "Pour se déplacer à l'autre bout de la ville, on est contraint de passer par cette route et faire face à ses désagréments, pourquoi les responsables n'ont pas annoncé de projet ?" s'interrogent les habitants. D'une largeur de moins de 3 mètres, l'axe principal de la haute ville demeure saturé depuis quelques années, et pour cause, les panneaux qui interdisent le stationnement ne sont guère respectés, ajouter à cela, l'état catastrophique de la chaussée qui n'a pas connu de réhabilitation depuis 2005. À l'est de la ville, les automobilistes sont plus que jamais pénalisés. D'ailleurs, beaucoup d'entre eux évitent de se rendre de ce côté. Devenu une préoccupation majeure, les habitants n'hésitent pas à pointer du doigt les responsables qui se sont succédé à Jijel. Sur le tronçon qui relie la cité des 1000-Logements au quartier Benachour, un énorme trou s'est formé mettant en danger la vie des conducteurs et des piétons. Les autorités concernées ont été vainement interpellées, et ce, plusieurs fois pour trouver une solution et éviter d'éventuels dégâts, racontent les habitants. Deux ans après, les autorités ont jugé utile d'intervenir et effectuer les travaux nécessaires. Et pour cause, l'affaissement d'une partie de la route avait provoqué, il y a quelques jours, la chute d'un véhicule. Heureusement, aucune perte humaine n'a été enregistrée. RAYAN MOUSSAOUI Santé publique à El-Oued : Les structures renforcées Le service de la santé de la wilaya d'El-Oued s'est renforcé, cette année, par plus d'une vingtaine de médecins spécialistes dans 12 spécialités médicochirurgicales, à savoir la chirurgie orthopédique, la radiologie, la médecine interne, la pneumologie, la neurologie, l'anesthésie-réanimation, la pédiatrie, la génécologie, la néphrologie, la biochimie, l'épidémiologie et la médecine du travail, apprend-on du directeur de la santé. Ces médecins ont été affectés dans trois structures hospitalières. En effet, l'EHP Benamar-Djilani a eu la part du lion au vu du nombre de médecins affectés du fait que ce dernier répond à environ 80% des besoins de la wilaya en matière de prise en charge sanitaire des habitants. Pour le nombre restant, il a été ventilé entre les différents établissements de la wilaya tels que l'établissement mère-enfant du chef-lieu et l'hôpital de la daïra de Djamaâ. Selon le premier responsable du secteur, cette action intervient pour remédier au déficit enregistré en matière de personnel médical spécialisé. Ammar Dafeur