En voyant les réactions successives des hauts responsables français, à commencer par Emmanuel Macron, on s'aperçoit que Paris ne sait plus sur quel pied danser dans la gestion de l'affaire Saad Hariri. Ne voulant pas froisser l'Arabie Saoudite en raison de ses importants intérêts dans ce pays, Paris opte pour la diplomatie prudente. Ainsi, le président Emmanuel Macron a "réitéré son souhait que Saad Hariri puisse se rendre au Liban comme il l'a annoncé", alors que son Premier ministre Edouard Philippe a appelé devant l'Assemblée nationale française à ce que Saad Hariri "puisse retourner librement dans son pays pour clarifier sa situation conformément à la Constitution libanaise". Jean-Yves Le Drian est arrivé hier à Riyad avec la volonté de rencontrer le Premier ministre libanais démissionnaire. M. T.