Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian va rencontrer le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri lors de sa visite en Arabie saoudite, qui a débuté hier, écrit la presse française. Le chef de la diplomatie française doit s'entretenir mercredi soir à Riyad avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, puis jeudi avec Saad Hariri, a noté la presse française. Le Premier ministre libanais a démissionné depuis l'Arabie saoudite où il est détenu. Le président libanais accuse l'Arabie saoudite de kidnapping et noté que la démission est nulle tant qu'elle n'a pas eu lieu au Liban. Déjà mardi après-midi le Premier ministre français Edouard Philippe a déclaré, devant l'Assemblée nationale, que Saad Hariri devait pouvoir «retourner librement» dans son pays «pour clarifier sa situation conformément à la Constitution libanaise». La démission de Saad Hariri a ouvert «une période d'incertitude qu'il faut clore rapidement», a ajouté le locataire de Matignon. De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian s'entretiendra mercredi soir avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane au sujet de la crise libanaise à Riyad, a-t-on annoncé mardi au Quai d'Orsay. Le Liban sera un thème de discussion engageant la France et l'Arabie saoudite, note la presse française. Le Drian a noté qu'il rencontrera le Premier ministre libanais en Arabie saoudite. Depuis le début de la crise, la France demande que Saad Hariri puisse retourner librement dans son pays et appelle toutes les puissances de la région à cesser leurs ingérences dans la crise libanaise. L'Arabie saoudite dirige une collation perpétrant de nombreux crimes de guerre au Yémen, tente de convaincre Israël de frapper le Liban, a noté le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. L'Arabie saoudite tente de créer une guerre civile au Liban avec le kidnapping du Premier ministre libanais, notent des experts. Washington ne dénonce pas l'Arabie saoudite avec laquelle elle a conclu un accord de 460 milliards de dollars d'armes. Une corruption d'Etat, dénoncent nombre d'experts. Ce qui expliquerait le silence observé par nombre de pays quant au massacre de civils perpétré par l'Arabie saoudite au Yémen, où l'aide humanitaire est interdite par l'Arabie saoudite.